Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Né le 9 septembre 1899
Décédé le 24 septembre 1962
Profession :
Secrétaire général de mairie
Département :
Basses-Pyrénées
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

LANDABOURE (Etienne)

Né le 9 septembre 1899 au Boucau (Basses-Pyrénées)

Décédé le 24 septembre 1962 au Boucau

Conseiller de la République des Basses-Pyrénées de 1946 à 1948

Doté d'un certificat d'études primaires, Etienne Landaboure est mobilisé en 1918. A son retour de la guerre, il devient machiniste-électricien aux Forges de l'Adour jusqu'en 1929. Puis, victime d'un grave accident du travail, Etienne Landaboure trouve un emploi de secrétaire général de mairie à Tarnos (Landes) de 1929 à 1946. Cependant, il doit cesser ses activités de 1940 à 1944 car il est interné en Afrique du Nord pour son action résistante. Il a en effet été secrétaire de la section communiste de Boucau-Tarnos qui éditait le journal hebdomadaire L'Etincelle.

Militant communiste dans les Militant communiste dans les Landes, Fernand Landaboure a adhéré au parti communiste dès 1927. Il devient membre du comité régional du parti et secrétaire, en 1930, du secours rouge international. Auparavant, Etienne Landaboure avait accepté des fonctions syndicales. De 1924 à 1928, il a été secrétaire du syndicat unitaire des métaux (CGTU). Puis il est devenu délégué d'arrondissement du syndicat des employés communaux du département des Landes de 1929 à 1939. Enfin, il a participé de 1935 à 1938 à la commission exécutive des syndicats confédérés de l'Adour.

Dès 1928, Etienne Landaboure entre au conseil municipal du Boucau, puis il devient premier adjoint au maire du Boucau en 1932. En 1945, il est élu conseiller général des Basses Pyrénées (canton de Bayonne Nord Est). Puis il se présente, avec succès, en 1946 aux élections au Conseil de la République, afin de représenter les Basses Pyrénées.

A son arrivée au Palais du Luxembourg, il est nommé membre de la commission des finances et de la commission du suffrage universel, du règlement et des pétitions. II est aussi membre du comité national d'épargne. Il sera enfin nommé à la commission de la justice, dont il donnera toutefois sa démission.

Les principaux sujets d'intervention d'Etienne Landaboure s'inscrivent dans le débat social d'après-guerre. Il intervient ainsi sur l'allocation temporaire aux vieux, sur le cumul des allocations familiales et sur les majorations des pensions pour les enfants, sur la possibilité pour les mères de famille de recevoir les allocations familiales. Etienne Landaboure se manifeste en faveur des victimes de calamités agricoles, des victimes de guerre, des déportés et internés de la Résistance, dont il connaît les difficultés pour avoir été lui-même déporté sous Vichy.

En 1948, il présente un avis au nom de la commission des finances sur la question de la subvention en capital de 300 millions de francs qui pourrait être accordée au syndicat intercommunal de l'Estéron et du Var inférieur, afin de permettre l'exécution complète des travaux d'irrigation commencés. Etienne Landaboure dépose enfin un amendement sur la situation des ingénieurs dans le secteur des travaux publics.

Il n'est pas réélu aux élections du 7 novembre 1948.

A la mairie du Boucau, on garde d'Etienne Landaboure le souvenir d'un « grand homme, un grand orateur avec un esprit très fort ». C'est dans sa commune qu'il meurt le 24 septembre 1962 à l'âge de 63 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Etienne LANDABOURE

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