Appartenance politique :
Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
État civil :
Né le 17 juin 1901
Décédé le 31 juillet 1953
Profession :
Capitaine au long cours
Département :
Guinée
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 4 février 1951
Fin de mandat le 31 juillet 1953 (Décédé)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

MARCOU (Louis, Désiré)

Né le 17 juin 1901 à Agde (Hérault),

Décédé le 31 juillet 1953 à Paris (18ème)

Sénateur de Guinée de 1951 à 1953

Désiré Marcou naît en 1901 à Agde, dans l'Hérault, où il fait de solides études secondaires. Il se présente ensuite au concours de l'école hydrographique de Marseille et en sort à 24 ans, lieutenant au long cours.

Pendant plusieurs années, il prend la mer. Son dossier de marin indique qu'il est remarquablement noté par ses chefs et aimé de ses équipages. Et c'est ainsi qu'en 1933, il est promu capitaine au long cours.

Nommé chef d'acconage à Conakry (Guinée), et chargé à ce titre de contrôler la manutention des marchandises à bord des navires, Désiré Marcou a en outre à organiser complètement et à mettre en état de bon fonctionnement le port de commerce d'Abidjan.

Sa compétence, les sympathies dont il est l'objet, tant de la part des Européens que des Africains, lui valent d'être nommé membre de la chambre de commerce de Conakry. Il accède en outre à la direction des établissements Jules Burki à Conakry, spécialisés en acconage. Puis il occupe le poste de directeur général de la société « Transafrique » basée à Abidjan.

Lorsque vient la seconde guerre mondiale, il abandonne ses fonctions pour reprendre du service, et commande la flotte française de Guinée, de 1939 à 1945, en qualité d'enseigne de vaisseau.

Rendu à la vie civile, il se lance dans la bataille politique. Elu au conseil général de Guinée en 1947, il devient président de cette assemblée l'année suivante. Il est alors un de ces pionniers qui font tout pour comprendre et aider les populations au milieu desquelles ils ont choisi de vivre, et dont la reconnaissance leur reste attachée. En août 1948, Désiré Marcou est fait chevalier de la Légion d'honneur. La décoration lui est remise sur la proposition du ministre de la France d'Outre-Mer, qui souhaite récompenser sa participation active au dynamisme de l'Union française.

Son oeuvre en Guinée lui ayant acquis un large rayonnement, il lui est demandé de représenter ce pays au Conseil de la République, en remplacement de Jean-Baptiste Ferracci, décédé le 9 décembre 1950.

Elu sénateur de Guinée le 4 février 1951, Désiré Marcou s'apparente au groupe de la . gauche radicale. Il est d'abord nommé membre de la commission de la marine et des pêches, et de la commission de la presse, de la radio et du cinéma, à quoi s'ajoute, plus tard, son appartenance à la commission du travail et de la sécurité sociale en tant que membre suppléant.

Mais, déjà à cette époque, Désiré Marcou est miné la maladie. Il ne fait dès lors que de brèves apparitions au Conseil de la République, où tous peuvent apprécient sa simplicité, sa cordialité et son affabilité, ainsi que l'exprimera le président Gaston Monnerville lors de son éloge funèbre, prononcé le 6 octobre 1953.

Désiré Marcou s'éteint le 31 juillet. L'annonce de son décès suscite une vive émotion en Guinée.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis-Désiré MARCOU

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