Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Né le 13 août 1901
Décédé le 12 avril 1990
Profession :
Employé S.N.C.F.
Département :
Haute-Garonne
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

PREVOST (Pierre)

Né le 13 août 1901 à Roques (Haute-Garonne)

Décédé le 12 avril 1990 à Toulouse (Haute-Garonne)

Conseiller de la République de Haute-Garonne de 1946 à 1948

Après ses études, Pierre Prévost entre à la SNCF le 3 juillet 1920 comme homme d'équipe. Cheminot, puis brigadier-reconnaisseur à la SNCF, il passe la quasi-totalité de sa carrière en poste à la gare de Toulouse.

Membre du parti communiste depuis 1920, Pierre Prévost a toujours appartenu à l'organisation syndicale de la CGT, mais sans occuper de fonction au sein du bureau.

Après la seconde guerre mondiale, candidat malheureux aux deux élections à l'Assemblée nationale constituante et aux élections législatives, il est élu le 8 décembre 1946 au Conseil de la République, sur une liste communiste, pour représenter son département de Haute-Garonne. Il y rejoint le groupe communiste.

Au Conseil, il siège en 1946-1947 à la commission de l'agriculture, en 1948 à la commission de la défense nationale, et lors de ces deux sessions à la commission des moyens de communication et des transports.

Ses interventions à la tribune du Conseil de la République concernent essentiellement les transports et les questions budgétaires.

Lors de la session 1946-1947, il intervient dans les discussions du budget de l'agriculture et du budget de la production industrielle. Il prend également part à la discussion du projet de loi tendant à la défense de la République, lors de laquelle il dépose un amendement visant à éviter toute limitation de l'exercice du droit de grève.

L'année suivante, en 1948, il prend part aux discussions concernant l'ouverture de crédits sur l'exercice 1947, le redressement économique et financier, la création de ressources nouvelles, et l'évaluation des voies et moyens du budget général de l'exercice 1948.

Concernant les transports, il intervient lors des débats portant sur la réorganisation des transports de voyageurs dans la région parisienne, sur l'institution de la compagnie nationale Air France, ou encore sur le statut provisoire de la SNECMA. Il prend également part à la discussion du projet de loi portant reclassement de la fonction publique et amélioration de la situation des victimes de guerre.

En 1948, il dépose un rapport au nom de la commission des moyens de communication et des transports, sur la proposition de résolution invitant le gouvernement à prendre les mesures indispensables pour la reconstruction de la ligne de chemin de fer Amélie-les-bains à Arles-sur-Tech.

Il se représente le 7 novembre 1948 sur la liste d'union républicaine et résistante. Celle-ci n'obtenant aucun élu, il quitte le Palais du Luxembourg.

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Ve République

PREìVOST (Pierre)

Né le 13 août 1901 à Roques (Haute-Garonne)

Décédé le 12 avril 1990 à Toulouse (Haute-Garonne)

Conseiller de la République de la Haute-Garonne de 1946 à 1948

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958)

Pierre Prévost, représentant la Haute-Garonne au Conseil de la République depuis 1946, sollicite le renouvellement de son mandat aux élections sénatoriales du 7 novembre 1948. Candidat sur la liste d'union républicaine et résistance, il obtient 88 voix sur 1 063 suffrages exprimés. Les trois sièges de sénateurs de la Haute-Garonne sont alors remportés par des candidats de la liste de la Section française de l'Internationale ouvrière  (SFIO): André Hauriou (617 voix), Pierre Marty (614 voix) et André Méric (446 voix).

Après ce revers électoral, P. Prévost reprend son emploi de cheminot à la SNCF en gare de Toulouse-Raynal. Il poursuit parallèlement son activité militante, tant au sein du Parti communiste français que de la Confédération générale du Travail. Opposé à la guerre d'Indochine, il est condamné en 1950 à 10 000 francs d'amende, avec trois autres cheminots, pour avoir tenté d'empêcher un transport de matériel de guerre. En 1952, sa participation active à une grève pousse la SNCF à vouloir le muter à Rodez, mais la sanction envisagée est finalement annulée. Peu après, sa santé défaillante le contraint à prendre une retraite anticipée.

Il s'éteint le 12 avril 1990 à Toulouse, à l'âge de quatre-vingt-huit ans.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.

Bibliographie

Lapeyre (Pierre), « Pierre Prévost », dans Le Maitron. Dictionnaire biographique ouvrier du mouvement social : https://maitron.fr/prevost-pierre-henri-dans-la-resistance/, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 30 juin 2008.

https://maitron.fr/prevost-pierre-henri-dans-la-resistance/, notice PRÉVOST Pierre [Henri dans la Résistance] par Pierre Lapeyre, versio en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 30 juin 2008.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Pierre PREVOST

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