Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Né le 30 septembre 1893
Décédé le 24 août 1958
Profession :
Métallurgiste
Département :
Gard
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

VERGNOLE (Léon)

Né le 30 septembre 1893 à Roziers-Saint-Georges (Haute-Vienne)

Décédé le 24 août 1958 à Nîmes (Gard)

Conseiller de la République du Gard de 1946 à 1948

Léon Vergnole est né le 30 septembre 1893 dans la Haute-Vienne dans une famille de cultivateurs. Ouvrier métallurgiste très impliqué dans l'action syndicale de l'entre-deux-guerres, il remplit les fonctions de secrétaire de l'union locale des syndicats de Béziers de 1925 à 1930 puis de Nîmes de 1930 à 1932.

Son action dans la Résistance l'incite à se lancer dans la vie politique à la Libération. Il est élu maire de Nîmes en mai 1945 puis se présente sans succès, dans le département du Gard, en troisième position sur les listes communistes de Gabriel Roucaute, aux deux Constituantes et aux législatives du 10 novembre 1946. Il prend sa revanche aux élections du 8 décembre 1946 au premier Conseil de la République, où il remporte le siège à pourvoir dans le cadre départemental. Il n'est cependant pas réélu maire de Nîmes en mai 1947 et se cantonne alors dans ses fonctions de conseiller municipal jusqu'en 1953.

A son arrivée à la Haute Assemblée, Léon Vergnole rejoint les commissions de l'intérieur et de la presse. En 1947, il s'exprime sur le budget du ministère de l'intérieur puis participe à la discussion de la proposition de résolution concernant la crise du papier auquel il oppose un amendement tendant à n'effectuer aucune discrimination dans l'achat de pâtes à l'étranger. L'année suivante, il prend part au débat sur le projet de loi relatif à l'établissement de l'impôt sur les bénéfices agricoles en présentant deux amendements tendant à dégréver les raisins de table et à exonérer de l'impôt les viticulteurs victimes des gelées de l'hiver. C'est là sa dernière intervention au Palais du Luxembourg puisqu'il n'est pas reconduit dans son mandat aux élections du 7 novembre 1948, pour le renouvellement total du Conseil de la République. En tête de la liste communiste et d'Union républicaine et résistante, il échoue face à celle d'Union républicaine et socialiste, présentée par la SFIO et le RGR, qui remporte les deux sièges à pourvoir.

Il est ensuite candidat aux élections législatives du 17 juin 1951 et du 2 janvier 1956 en troisième position sur les listes communistes de Gabriel Roucaute qui n'obtiennent que deux sièges. Ayant conduit entre-temps sans plus de succès la liste de défense ouvrière et paysanne et d'union démocratique aux élections du 19 juin 1955 pour le Conseil de la République, il décide alors de se retirer de l'arène politique.

Il meurt à Nîmes le 24 août 1958, à l'âge de 64 ans.

Léon Vergnole était titulaire de la médaille de la Résistance.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Léon VERGNOLE

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