État civil :

Décédé le 29 novembre 1986

Elu le 27 avril 1959
Fin de mandat le 16 mars 1961

Assemblée législative de la République de Cote d'Ivoire

Groupe de l'Alliance pour l'unité de la Communauté et Gauche démocratique

Membre de la commission de l' enseignement supérieur et relations culturelles

Député de l'Assemblée législative

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

DJESSOU (Loubo)

Né en 1917 à Soubré (Côte d'Ivoire)

Décédé le 29 novembre 1986 à Abidjan (Côte d'Ivoire)

Sénateur de Côte d'Ivoire de 1955 à 1958

Au terme de ses études primaires, Loubo Djessou est admis à l'école normale William Ponty de Gorée, au Sénégal, puis obtient, en 1938, le diplôme de médecin africain à l'école de médecine de Dakar. Tout en exerçant sa profession, il poursuit ses études générales, et obtient le baccalauréat en 1945 ; il part alors à Paris, où il suit les cours des facultés de médecine et de sciences.

Docteur en médecine en 1949, il est également licencié ès-sciences. De retour en Côte d'Ivoire, il exerce de 1950 à 1953 au cercle de Tabou puis dans le quartier populaire de Treichville, à Abidjan, où son dévouement lui vaut une grande popularité. Il fonde, en 1953, le cercle culturel et folklorique de la Côte d'Ivoire, et préside à partir de juillet 1954 le comité anti-alcoolique ; il est également délégué du comité de la santé publique de la Côte d'Ivoire.

Son entrée dans la vie politique date de son élection, en 1954, au conseil municipal de Treichville, sous l'égide du Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Il y siège à la commission des affaires sociales, et préside la commission d'hygiène.

Lors des élections du 19 juin 1955 au Conseil de la République, Loubo Djessou figure en seconde position sur la liste présentée par le RDA pour la 2e section de Côte d'Ivoire ; avec 27 voix sur 30 exprimés, cette liste remporte les deux sièges à pourvoir.

Rattaché administrativement au groupe du RGR, il siège à la Commission de la famille, et à celle des boissons.

Très absorbé par ses fonctions municipales, et son activité médicale, qu'il continue à exercer, il n'intervient en séance publique qu'à l'occasion du débat sur le projet de loi-cadre relatif aux territoires d'outre-mer, au mois de juin 1956. Les 2 et 3 juin 1958, il se prononce en faveur des pleins pouvoirs, et de la révision constitutionnelle.

Nommé membre de la Commission des affaires sociales en janvier 1959, son mandat sénatorial prend fin le 15 juillet suivant.

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