Appartenance politique :
Membre du Groupe de l'Union pour la Nouvelle République
État civil :
Né le 24 novembre 1898
Décédé le 26 juin 1975
Département :
Setif-Batna
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

MOKRANE (Mohamed el Messaoud)

Né le 24 novembre 1898 à Zeribet el Oued (Algérie)

Décédé le 26 juin 1975 à Biskra (Algérie)

Sénateur de Sétif-Batna de 1959 à 1962

Lieutenant de réserve des Goums, Mohamed el Messaoud Mokrane sert pendant 39 ans dans l'administration civile, en qualité de khalifat de caïd, cheikh, caïd, agha puis bachaga de la région du Zab Ghergui. Il y acquiert une grande influence, qui s'étend dans tout le sud constantinois.

Le 31 mai 1959, il se porte candidat aux élections sénatoriales, sur une liste de soutien à l'action du général de Gaulle, menée par Claude Dumont. Avec 475 voix sur 802 votants, les colistiers sont élus au second tour.

Sénateur de Sétif-Batna, Mohamed el Messaoud Mokrane est nommé membre de la commission des affaires culturelles, et s'inscrit au groupe sénatorial de l'Union pour la nouvelle République (UNR). Son action parlementaire se concentre essentiellement sur l'Algérie. Membre du conseil supérieur de l'habitat dans cette région, il prend la parole, en décembre 1959, dans la discussion du projet de loi organique portant promotion exceptionnelle des Français musulmans dans la magistrature, pour s'assurer que ce texte « n'aboutira pas, à plus ou moins brève échéance, à la disparition totale des mahakmas ». Le Garde des sceaux le rassure quant au devenir des juridictions musulmanes.

L'année suivante, Mohamed el Messaoud Mokrane vote pour le projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures relatives au maintien de l'ordre, à la sauvegarde de l'Etat, à la pacification et à l'administration de l'Algérie. Puis, au cours de la discussion du projet de loi relatif aux assurances sociales des exploitants agricoles, il veille, en qualité d'agriculteur, à ce que les dispositions de ce texte s'appliquent également à « la grande masse des fellahs qui échappent, dans la plupart des cas, aux bienfaits du plan de Constantine ».

Son mandat prend fin le 4 juillet 1962, en application de l'ordonnance n° 62-737 du 3 juillet 1962 consécutive à l'indépendance de l'Algérie.

Retiré de la vie politique, il s'éteint sur sa terre natale, treize ans plus tard. Il était commandeur de la Légion d'honneur, titulaire de la Médaille militaire, de la Croix de la valeur militaire, de la Croix de guerre 1939-1945, et de celle des théâtres d'opérations extérieures (TOE).

Elu le 31 mai 1959
Fin de mandat le 4 juillet 1962 (cessation de mandat (en application de l'ordonnance n°62-737 du 03-07-1962 consécutive à l'indépendance de l'Algérie))

Membre de la commission des affaires culturelles
Membre du Groupe de l'Union pour la Nouvelle République

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Mohamed MOKRANE

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