Appartenance politique :
Membre du Groupe de la Gauche Démocratique
État civil :
Né le 7 septembre 1905
Décédé le 20 août 1969
Profession :
Médecin
Département :
Orléansville-Médéa
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

MONTALDO (René)

Né le 7 septembre 1905 à Bône (Algérie)

Décédé le 20 août 1969 à Paris

Sénateur d'Orléansville-Médéa de 1959 à 1962

Docteur en médecine, René Montaldo est élu conseiller général et maire (*) de Teniet-el-Haad en 1948. Il exerce également de nombreuses responsabilités au sein d'organismes HLM d'Algérie, et siège au comité directeur de la caisse d'équipement pour le développement de cette région.

Le 31 mai 1959, il conduit la « liste républicaine pour une vraie fraternité » aux élections sénatoriales. Avec 435 voix sur 864 suffrages exprimés, les colistiers sont élus sénateurs d'Orléansville-Médéa.

Au Palais du Luxembourg, René Montaldo s'inscrit au groupe sénatorial de la Gauche démocratique, et devient membre de la commission des finances. En qualité de rapporteur, il intervient dans la discussion des projets de loi portant fixation des crédits ouverts aux services civils en Algérie pour 1960, 1961 et 1962. Dans la discussion du projet de loi de finances pour 1962, il prend également la parole, comme rapporteur spécial, sur le budget des services civils en Algérie, et en son nom propre, sur le budget de la construction.

En séance publique, il rappelle régulièrement au Premier ministre la nécessité d'associer la représentation parlementaire des départements algériens à l'établissement du budget ordinaire de l'Algérie, ainsi qu'au fonctionnement de la caisse d'équipement pour le développement de l'Algérie, autrement que lors d'une courte discussion, arrivant sans grande préparation de détail, au cours d'une session déjà chargée et préoccupée par bien d'autres problèmes.

Membre du conseil supérieur de l'habitat en Algérie, il dénonce l'anarchie extrême dans la conception et la mise en oeuvre des programmes d'habitat social dans cette région et, surtout, le manque d'orthodoxie dans leur financement. Craignant qu'à laisser les choses en l'état, l'exécution du plan de Constantine, dans ce qu'il a de plus noble - son rôle social de promotion humaine au travers du logement - soit compromise, René Montaldo souhaite, à plusieurs reprises, que le chef du Gouvernement précise, en séance publique, la politique qu'il compte entreprendre dans ce domaine.

Également membre de la commission chargée d'étudier les relations entre les communautés algériennes, le sénateur d'Orléansville-Médéa figure parmi les excusés ou absents par congé lors du scrutin public sur le projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures relatives au maintien de l'ordre, à la sauvegarde de l'Etat, à la pacification et à l'administration de l'Algérie.

Son mandat prend fin le 4 juillet 1962, en application de l'ordonnance n° 62-737 du 3 juillet 1962 consécutive à l'indépendance de l'Algérie. René Montaldo se retire de la vie politique et s'installe à Paris, où il décède quelques années plus tard.

Il était chevalier de la Légion d'honneur, du Mérite agricole, et titulaire de la médaille d'honneur des Épidémies. Son fils, Jean Montaldo, est journaliste et écrivain.

(*) Note de la division des Archives du Sénat : René MONTALDO était déjà maire depuis de nombreuses années.

Elu le 31 mai 1959
Fin de mandat le 4 juillet 1962 (cessation de mandat (en application de l'ordonnance n°62-737 du 03-07-1962 consécutive à l'indépendance de l'Algérie))

Membre de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation
Membre du Groupe de la Gauche Démocratique

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Rene MONTALDO

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