Appartenance politique :
Membre du Groupe Union Centriste
État civil :
Né le 3 septembre 1914
Décédé le 8 octobre 2007
Profession :
Retraité de l'Education nationale
Département :
Seine-et-Marne
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

PIAT (Robert)

Né le 3 septembre 1914 à Villebougis (Yonne)

Décédé le 8 octobre 2007 à Coulommiers (Seine-et-Marne)

Sénateur de Seine-et-Marne de 1992 à 1995

De 1937 à 1950, Robert Piat est instituteur à Souppe-sur-Loing (Seine-et-Marne). Pendant la guerre, il met ses talents de radioamateur au service de la Résistance. De 1950 à 1973, il est directeur d'école à Saint-Rémy-La Vanne (Seine-et-Marne), dont il est élu conseiller municipal en 1959, puis maire en 1972. En 1970, il devient conseiller général de Seine-et-Marne et préside la commission de l'enseignement. Il est réélu à trois reprises mais, aux élections cantonales de 1994, il est battu au deuxième tour par le candidat divers droite Yves Jaunaux, n'obtenant que 37,51% des voix contre 39,79% à son adversaire.

Aux élections sénatoriales du 28 septembre 1986, Robert Piat est suppléant de Paul Séramy, sénateur sortant et président du Conseil général, qui se présente en deuxième position, derrière Etienne Dailly, sur la liste d'Union républicaine. Au lendemain du décès de Paul Séramy le 24 février 1992, Robert Piat devient sénateur de Seine-et-Marne. Il figure sur la liste des non inscrits avant de rejoindre le groupe de l'Union Centriste et devient membre de la commission des affaires culturelles.

En trois ans et demi de mandat, Robert Piat n'intervient qu'à trois reprises en séance publique. Dans la séance de questions au Gouvernement du 19 novembre 1993, il interroge le ministre de l'éducation nationale sur la suppression de la prime de première affectation dans le département de Seine-et-Marne. Il exprime le mécontentement et l'incompréhension des enseignants après la publication d'un arrêté ministériel prévoyant que seuls cinq départements d'Ile-de-France reconnus déficitaires bénéficieront de cette indemnité, à l'exclusion de la Seine-et-Marne alors que, selon les chiffres de l'inspection académique, 200 postes y seraient vacants.

En 1994, Robert Piat pose une question au ministre de l'équipement sur le stationnement des bateaux sur les voies navigables. Il explique que le développement du tourisme fluvial s'accompagne du stationnement illicite des bateaux, voire de l'abandon d'épaves par leurs propriétaires le long des rives, ce qui ne manque pas de poser problème aux maires des villes concernées. Ainsi, à Melun en Seine-et-Marne, le domaine public fluvial relevant de la compétence du tribunal administratif, le maire ne peut agir en vue du dégagement de ces épaves. Robert Piat demande la mise en place d'une procédure d'injonction, suivie si nécessaire de l'enlèvement d'office des épaves, face à une situation nuisible à la sécurité de la navigation et à la préservation de l'environnement.

En octobre 1994, Robert Piat intervient au nom de groupe de l'Union centriste pour approuver le projet de loi de programme relatif à la justice. Evoquant la crise morale et matérielle traversée par la Justice depuis de longues années, il fait valoir que les moyens de l'appareil judiciaire d'un Etat de droit doivent être suffisants, que tout citoyen doit avoir confiance dans la justice de son pays et qu'une justice lente et compliquée dessert l'idée de même de Justice. Il approuve la réforme qui répond aux aspects les plus criants du dysfonctionnement de cette isntitution et se montre favorable à la création de juges non professionnels recrutés dans la société civile, qui constitueront un renfort quantitatif et qualitatif. Il se félicite de l'augmentation des moyens matériels alloués aux juridictions judiciaires et administratives, à l'administration pénitentiaire et à la protection de la jeunesse. Même si le projet n'est pas suffisant, selon le groupe l'Union Centriste, il constitue, en période de rigueur budgétaire, une première étape. Il espère que ce plan quinquennal ne sera que l'amorce d'un effort constant à l'avenir.

Robert Piat vote la loi constitutionnelle ajoutant à la Constitution un titre « De l'Union européenne » (1992) et la loi relative aux pensions de retraite et à la sauvegarde de la protection sociale (1993).

Il n'est pas candidat aux élections sénatoriales du 24 septembre 1995 mais il est réélu maire de Saint-Rémy-La Vanne aux élections municipales du 18 juin 1995.

Retiré de la vie politique en 2001, il décède six ans plus tard à l'âge de 93 ans.

Il était chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite et commandeur des Palmes académiques.

Sénateur le 24 février 1992 (en remplacement de M.Paul Séramy, décédé.)
Fin de mandat le 24 septembre 1995 (ne se représente pas)

Membre de la commission des affaires culturelles
Membre du Groupe Union Centriste

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Robert PIAT

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