Appartenance politique :
Membre du Groupe du Centre Républicain d'Action Rurale et Sociale
État civil :
Né le 1er novembre 1890
Décédé le 31 mars 1976
Profession :
Ancien négociant
Département :
Cantal
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

THIOLERON (Jacques Claude, dit Louis)

Né le 1er novembre 1890 à Saint-Flour (Cantal)

Décédé le 31 mars 1976 à Saint-Flour (Cantal)

Sénateur du Cantal de 1968 à 1971

Louis Thioléron doit interrompre ses études secondaires à la demande de son père, pour entrer dans la vie active en qualité de négociant. Appelé sous les drapeaux, il effectue son service militaire avant d'être libéré en 1913. Son retour à la vie civile est de courte durée, puisqu'il est mobilisé le 2 août 1914. Sa brillante conduite lui vaut trois citations à l'ordre de son régiment, avec attribution de la médaille interalliée, de la médaille militaire, et de la Croix de guerre 1914-1918, cette dernière étant remise sur le champ de bataille, sous les bombardements et les applaudissements de ses camarades. Libéré le 13 août 1919, il est élu conseiller municipal de Saint-Flour à la fin de l'année et exerce les fonctions d'adjoint au maire de cette commune de 1920 à 1944. Pendant l'occupation, il prend la tête de la municipalité après l'arrestation du maire par les Allemands.

Après avoir participé aux combats de la Libération, il est décoré de la Croix de guerre 1939-1945 au titre de la Résistance, et réélu conseiller municipal le 29 avril 1945 ; mais il ne se représente pas aux élections de 1950. Conseiller général de 1954 à 1961, il est porté à la tête de la mairie de Saint-Flour de 1954 à 1967, date à laquelle il redevient simple conseiller municipal, après avoir démissionné de ses fonctions pour raisons de santé.

Durant cette période, il améliore les adductions d'eau, les postes de téléphone public et le réseau routier ; il fait construire des écoles, un hôpital et un centre de lutte contre l'incendie ; enfin, il développe le tourisme des sites de Garabit et de la Truyère. Il exerce également de nombreuses responsabilités locales, tant en qualité de vice-président du syndicat d'électrification et du conseil d'administration de la Caisse d'épargne de Saint-Flour, qu'en tant que président du tribunal de commerce de cette commune et que vice-président de l'association des maires du Cantal. Colistier de Camille Laurens, ancien ministre de l'Agriculture, aux élections législatives du 2 janvier 1956, il est également suppléant du docteur Peschaud, élu sénateur du Cantal le 23 septembre 1962.

A la mort de ce dernier, le 20 septembre 1968, Louis Thioléron entre au Palais du Luxembourg. Il est nommé membre de la commission des affaires culturelles, et s'inscrit au groupe du Centre républicain d'action rurale et sociale. Il demeure sénateur du Cantal jusqu'aux élections du 26 septembre 1971, auxquelles il ne se représente pas. Au cours de ces trois années, il ne participe à aucun débat, ne pose aucune question orale et n'effectue aucun dépôt législatif.

Louis Thioléron était chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite, chevalier des palmes académiques, chevalier du Mérite social, et titulaire de la médaille de vermeil départementale et communale.

Sénateur le 20 septembre 1968 (en remplacement de M.Hector PESCHAUD, décédé)
Fin de mandat le 1er octobre 1971 (ne se représente pas)

Membre de la commission des affaires culturelles
Membre du Groupe du Centre Républicain d'Action Rurale et Sociale

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Louis THIOLERON

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