
Quel est le point commun entre, d’une part, une boulangerie dont la dépense en énergie est passée en quelques années de 1,5 % du chiffre d’affaires à 3,7 %, et d’autre part, une entreprise de l’ameublement dont les primes d’assurance ont bondi de 500 000 euros il y a dix ans à 2,2 millions d’euros aujourd’hui ? Elles sont toutes les deux confrontées à la difficulté de contenir l’emballement de charges auparavant mieux maîtrisées.
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Pourquoi ce contrôle ?
Dans le cadre de ses travaux, la délégation sénatoriale aux entreprises a été alertée sur deux préoccupations montantes. La première réside dans le prix de l’énergie, dont l’évolution récente éprouve la soutenabilité d’un certain nombre de stratégies industrielles et la survie économique de certaines activités. La seconde correspond aux difficultés à s’assurer à des conditions et des tarifs acceptables.
Ces enjeux diffèrent de par leurs origines, leurs mécanismes et leurs impacts financiers. Ils constituent toutefois, tous les deux, des contraintes émergentes pour les entreprises. Ils trouvent leur origine dans un fonctionnement défaillant du marché, qui appelle des correctifs en conséquence.