Intervention de M. Gérard LARCHER, Président du Sénat,
Cérémonie en l’honneur des médaillés olympiques et paralympiques
Mercredi 19 octobre 2016
Monsieur le Ministre, cher Thierry Braillard,
Madame la Présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, Chère Catherine Morin-Desailly,
Cher Michel Savin, Président du groupe d’études sur les pratiques sportives,
Mes chers collègues,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le Président du Comité national olympique et sportif français,
Monsieur le Vice-Président du Comité paralympique et sportif français,
Mesdames et Messieurs les Présidents de Fédérations sportives,
Mesdames et Messieurs les médaillés olympiques et paralympiques,
Mesdames, Messieurs,
C’est une joie et un honneur pour moi d’accueillir, avec mes collègues sénateurs, et de réunir, aujourd’hui dans ces Salons de la Présidence du Sénat, de nombreux médaillés olympiques et paralympiques des Jeux de Rio 2016 ainsi que tous ceux qui les ont accompagnés sur le chemin de la victoire. Vous avez répondu nombreux à l’invitation du Sénat, et je vous en remercie, d’autant plus que les sollicitations n’ont sans doute pas manqué après vos très beaux exploits qui honorent le sport français, l’esprit olympique et paralympique.
Chers médaillés, vous nous avez offert un témoignage exceptionnel de la vitalité et des ambitions du sport de haut niveau français. Vous avez porté haut les couleurs de notre pays et les valeurs du sport. Vous avez contribué à renouveler l’engouement autour de la pratique sportive. Ces Jeux resteront comme une grande réussite pour les deux délégations françaises grâce au renouveau et à la révélation de certaines disciplines sportives, mais aussi par leur impact médiatique. Par votre exemple et votre volonté à parvenir au plus haut sommet, chers médaillés paralympiques, vous avez montré à une nation parfois désemparée que rien n’est impossible et que le dépassement des épreuves de la vie peut nous conduire à la victoire.
Cette soirée est sans conteste placée sous le signe de l’émotion, une émotion toute particulière pour moi, celle des souvenirs de Montréal. Et je suis très heureux de retrouver ce soir trois des médaillés d’or de cette année-là, Marcel Rozier et Marc Roguet, et bien sûr Guy Drut.
Le Sénat a souhaité que cette cérémonie soit l’occasion de sensibiliser un certain nombre d’acteurs impliqués dans la politique sportive de notre pays à la situation professionnelle des sportifs de haut niveau. Je tiens à saluer les partenaires, France Télévisions, l’Equipe, RMC et Public Sénat qui ont bien voulu nous accompagner sur ce projet.
L’idée en revient à Michel Savin, sénateur, président du groupe d’études sur les pratiques sportives et les grands événements sportifs, lié à notre commission de la culture, présidée par Catherine Morin-Desailly qui, en collaboration avec le secrétaire d’Etat chargé des sports, Thierry Braillard, et son cabinet, aux termes d’échanges de grande qualité, a voulu mettre en valeur les parcours alliant excellence sportive et insertion professionnelle de plusieurs sportifs de haut niveau. L’implication de Michel Savin sur ce sujet, qui a su convaincre l’administration du Sénat, a aussi abouti à la signature d’un premier contrat d’apprentissage avec un sportif de haut niveau, membre de l’équipe de France de hockey sur gazon.
Au nom de l’ensemble des sénateurs et sénatrices, je voudrais témoigner de l’engagement du Sénat au service de la réussite sportive mais aussi socioprofessionnelle des athlètes français de haut niveau qui ont su concrétiser les ambitions olympiques et paralympiques de notre pays. S’adressant aux athlètes, Pierre de Coubertin affirmait : « L’important est qu’à tous les degrés, de l’adolescent à l’homme mûr, on travaille à l’esprit sportif, fait de loyauté spontanée et de désintéressement chevaleresque ».
Permettez-moi de rappeler la phrase du Général de Gaulle au retour des jeux olympiques de Rome, en 1960, c’est peut-être antédiluvien pour vous, mais c’est ma jeunesse, nous n’avions alors obtenu aucune médaille d’or : « si la France brille à l’étranger par ses penseurs, ses savants, ses artistes, elle doit aussi rayonner par ses sportifs. Un pays doit être grand par la qualité de sa jeunesse et on ne saurait concevoir cette jeunesse sans un idéal sportif. »
N’est-ce pas un propos de grande actualité ?
C’est le début d’une grande politique sportive conduite par l’État avec le soutien du Parlement.