MOT CONCLUSIF DU PRÉSIDENT DU SÉNAT
FIN DE LA PREMIÈRE SESSION DE
L’INSTITUT DU SÉNAT
Lundi 27 juin 2016 – Salle Médicis
Monsieur le Questeur Jean Léonce DUPONT, cher collègue,
Messieurs les Secrétaires généraux,
Mesdames et messieurs les directeurs généraux et directeurs,
Mesdames et messieurs les auditeurs de l’Institut du Sénat,
Nous voilà réunis pour la conclusion de cette première session de l’Institut du Sénat. Au cours des quatre derniers mois, vous avez en quelque sorte partagé notre quotidien : vous nous avez vus débattre, parfois avec énergie mais toujours avec respect, vous avez pris la mesure de l’investissement des sénateurs et de nos personnels au service de l’intérêt général, vous avez suivi le Questeur Jean Léonce DUPONT dans sa magnifique ville de Bayeux et vous avez même pris notre place, l’espace d’un instant qui se reproduira peut-être un jour , au travers d’un jeu de rôles, pour recréer l’examen en séance d’un projet de loi.
C’est donc avec une certaine émotion que je conclus aujourd’hui cette première session car j’ai le sentiment, et j’espère que vous le partagez, que vous faites désormais partie de la « famille Sénat ».
Ce n’est qu’un au revoir et vous savez que la Maison vous est ouverte car vous êtes ici « chez vous ». Je vous sais déterminés à défendre les valeurs de la démocratie représentative auprès de nos concitoyens et je compte sur vous pour représenter la famille Sénat dans vos territoires et mieux faire entendre les vertus du bicamérisme.
J’ai devant moi une belle première promotion : 19 personnes venues de l’ouest, du midi, du sud-ouest, du sud-est, du centre et de la région francilienne, de tous âges et d’horizons divers. Vous êtes venus avec votre histoire, votre vécu, votre savoir, mais vous êtes venus sans a priori, en tout cas avec cette envie légitime de mieux comprendre une institution trop souvent décriée. Et je tiens à vous remercier pour votre motivation et votre curiosité et vous dire à quel point vos réflexions et vos retours nous sont précieux.
Nous n’avons bien entendu pas conçu un seul instant cet institut comme une opération à sens unique qui se réduirait, pour le Sénat, à transmettre des messages. De vos questionnements, votre rapport de stage et vos débats a émergé une analyse critique riche dont nous, sénateurs, comptons bien nous servir pour faire évoluer nos pratiques. J’entends bien vos réflexions sur la rationalisation des conditions d’examen et des débats entre commission et séance, la maîtrise de l’inflation législative au cours de la navette ou encore un plus grand recours à l’expertise juridique et financière du Conseil d’État et de la Cour des comptes pour l’amélioration de la qualité des initiatives parlementaires. Vos interrogations et vos messages seront toujours les bienvenus.
Merci encore pour votre sérieux et votre investissement, car je sais que vous avez tous pris sur votre temps personnel et géré des contraintes professionnelles parfois lourdes pour participer à l’Institut du Sénat. L’ensemble de mes collègues se joignent à moi pour vous en remercier très chaleureusement. Et pour symboliser les moments que nous avons passés ensemble, je vais vous remettre vos diplômes et vos médailles qui vous rappelleront votre beau parcours au palais du Luxembourg. Nous conclurons par une belle photo de famille !
--> Appel des auditeurs un par un pour la remise du diplôme et de la médaille de l’Institut du Sénat :
- M. Mourad AIT OMAR,
- Mme Cécile BARREAU,
- Mme Sophie CANAS,
- Mme Christine CHANGEA,
- M. Alain DILIS,
- M. Robert DUPARC,
- Mme Émilie EUGÈNE,
- Mme Isabelle GARDIEN,
- M. François GAUDRY,
- Mme Sophie de GIBON,
- M. Émile GOZÉ,
- M. Didier IRIGOIN,
- Mme Lauriane JOSENDE, présidente de la promotion,
- M. Vincent MARCHAND,
- M. Philippe MOISSON,
- M. Jean Michel PIGNOUX,
- M. Roger ROSSIN,
- M. Benoît SANCHEZ,
- M. Jean Pierre TEMPLIER.
Et permettez-moi enfin de remercier le parrain de cette première promotion, Benoît CHADENET, ancien directeur des Ressources humaines et de la Formation, qui a pris sur sa retraite déjà bien méritée pour vous accompagner tout au long de ce parcours et à qui je remets la médaille de l’Institut.
Je sais que c’est en grande partie à lui que l’on doit cette belle cohésion de promotion.