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(1)
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(2)
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Remarques,
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(3)
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A l l
e m a g n e
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L'usage de stupéfiants ne fait pas l'objet d'une incrimination spécifique. |
La possession en vue de l'usage est incriminée spécifiquement et fait encourir en théorie une peine de 3 mois à 5 ans d'emprisonnement. Possibilité de suspendre l'exécution des peines de moins de 2 ans pour entreprendre un traitement. |
En avril
1994, La Cour Constitutionnelle de Karlsruhe - tout en reconnaissant son
caractère délictueux - a préconisé de ne plus
poursuivre la possession - et même
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Peine
encourue : 1 à 5 ans d'emprisonnement.
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A u t
r i c h e
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L'usage de stupéfiants ne fait pas l'objet d'une incrimination spécifique. |
La possession en vue de l'usage est incriminée spécifiquement et fait encourir en théorie une peine allant jusqu'à 6 mois d'emprisonnement, si l'usager ne se soigne pas dans un délai de 2 ans. |
Le
Procureur est libre de ne pas poursuivre
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Peine
encourue :
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B e l
g i q u e
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L'usage
collectif
de stupéfiants est incriminé et
sanctionné par une
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La possession en vue de l'usage ne fait pas l'objet d'une incrimination spécifique. Elle relève de l'incrimination de la détention de stupéfiants au titre du trafic en général. |
(1)
Condamnation avec sursis ou différée
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Peine
encourue :
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D a n
e m a r k
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L'usage de stupéfiants ne fait pas l'objet d'une incrimination spécifique. |
La possession en vue de l'usage ne fait pas l'objet d'une incrimination spécifique. Elle relève de l'incrimination de la détention de stupéfiants au titre du trafic en général. |
(2) La possession de cannabis en vue de l'usage en fait ne donne généralement lieu qu'à un avertissement, à une amende ou à une courte peine d'emprisonnement avec sursis. Les peines sont plus sévères pour les autres drogues. |
Peine
encourue :
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E s p
a g n e
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L' usage en public donne lieu à une sanction administrative (amende, suspension du permis de conduire, etc) infligée par le maire (ou le préfet dans les grandes villes). |
La possession en vue de l'usage donne lieu à une sanction administrative (amende, suspension du permis de conduire, etc) infligée par le maire (ou le préfet dans les grandes villes). |
La loi du 21 février 1992 vise toutes les drogues, y compris le cannabis (aupara- vant l'usage - y compris d'héroïne - était libre). Pour déterminer le degré de sévérité de la sanction administrative, il est tenu compte de la nature de la substance. |
Peine
encourue :
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F i n
l a n d e
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L'usage de stupéfiants fait l'objet d'une incrimination spécifique et peut être sanctionné d'une peine allant jusqu'à 2 ans d'emprisonnement. L'exécution de la peine peut être différée si l'usager entreprend de se soigner. |
La possession en vue de l'usage ne fait pas l'objet d'une incrimination spécifique. Elle relève de l'incrimination de la détention de stupéfiants au titre du trafic en général. |
Le
procureur est libre de ne pas poursuivre
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Peine
encourue : jusqu'à 2 ans
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F r a
n c e
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L'usage de stupéfiants fait l'objet d'une incrimination spécifique et peut être sanctionné d'une peine de 1 an d'emprisonnement. Toutefois, des dispositions alternatives thérapeutiques (astreinte, injonction thérapeutique) peuvent éviter les poursuites. |
La possession en vue de l'usage ne fait pas l'objet d'une incrimination spécifique. Elle relève de l'incrimination de la détention de stupéfiants au titre du trafic en général. |
La circulaire Pelletier (1978) recommandait d'assimiler la possession d'une faible quantité de cannabis à un simple usage. La circulaire Chalandon (1987) préconisait de n'adresser qu'un avertissement aux usagers non dépendants et bien insérés, quelle que soit la drogue utilisée. |
Peine
encourue :
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G r
è c e
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L'usage de stupéfiants ne fait pas l'objet d'une incrimination spécifique. |
La possession en vue de l'usage est incriminée spécifiquement et fait encourir en théorie une peine de 10 jours à 5 ans pour les seuls usagers non dépendants. Les toxicomanes n'encourent pas de peine mais sont astreints à un traitement obligatoire. Ils sont considérés comme irresponsables. |
(2) Une expertise médicale (sanction en cas de refus de s'y prêter) détermine s'il y a dépendance ou non. Lors de la première infraction, l'usager de stupéfiants non dépendant peut être dispensé de peine. |
Peine
encourue :
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I r l
a n d e
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L'usage de
stupéfiants n'est pas
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La possession en vue de l'usage est incriminée spécifiquement et fait encourir une amende les 2 premières fois et ensuite une peine allant jusqu'à 3 ans d'emprisonnement pour les drogues dites douces. La possession d'autres drogues fait encourir dès la première fois jusqu'à 7 ans d'emprisonnement. |
(1) (2) L'exécution de la peine peut être suspendue si l'usager accepte de se soigner. Des soins peuvent être imposés aux usagers dépendants. |
Peine
encourue :
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I t a
l i e
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L'usage de
stupéfiants ne fait l'objet d'aucune incrimination en Italie.
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La possession en vue de l'usage n'est pas incriminée depuis le referendum de 1993. La quantité est à l'appréciation du procureur. Obligation est faite à l'usager par le préfet de se soigner. En cas de refus : sanctions administratives (suspension du permis de conduire, retrait du passeport, travaux d'intérêt général). |
Entre 1990 et 1993, une double expertise était nécessaire en cas d'interpellation pour déterminer l'exacte quantité (de principe actif) possédée et l'existence ou non d'un état de dépendance. Le système a échoué du fait de sa complexité. |
Peine
encourue :
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L u x
e m b o u r g
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L'usage de stupéfiants fait l'objet d'une incrimination spécifique et fait encourir lorsqu'il est individuel : 3 mois à 3 ans d'emprisonnement, et 1 à 5 ans lorsqu'il est collectif, ou en récidive ou le fait de professionnels de santé. |
La possession en vue de l'usage est incriminée spécifiquement et fait encourir en théorie une peine de 3 mois à 3 ans d'emprisonnement. La prison peut être remplacée par du travail au profit de la communauté (idem pour l'usage illicite). |
(1) Une prise de sang ou une analyse d'urine peuvent être ordonnées à titre de preuve (sanction en cas de refus de s'y prêter). Le procureur peur renoncer à pour- suivre en cas de soins volontaires. Lors de la première infraction, l'usager peut être dispensé de peine. Des soins peuvent être imposés aux usagers dépendants. |
Peine
encourue :
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P a y
s-B a s
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L'usage de
stupéfiants ne fait pas l'objet d'une incrimination spécifique.
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La possession en vue de l'usage est incriminée et fait encourir en théorie une peine d'emprisonnement allant jusqu'à 3 mois pour les drogues dites douces, et jusqu'à 1 an pour les drogues dites dures. |
Dans la pratique, la vente de cannabis est tolérée dans les coffee shops (dans les limites de 30 gr jusqu'en 1995. A présent : pas plus de 5 gr). Il en est de même pour la possession en vue de l'usage. La possession d'une dose est tolérée pour les drogues dites dures. |
Peine
encourue :
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P o r
t u g a l
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La
possession en vue de l'usage est incriminée spécifiquement et
fait encourir en théorie une peine allant jusqu'à 3 mois
d'emprisonnement ou 30 jours amende
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La loi de 1993 qui a sanctionné l'usage - impuni auparavant- oblige le juge à se livrer à un examen approfondi de chaque cas. Dispense de peine la première fois; Avertissement pour les usagers occasionnels. Suspension de peine en cas de demande de soins. |
Peine
encourue :
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R o y
a u m e-U n i
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L'usage de
stupéfiants n'est pas
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La
possession en vue de l'usage est incriminée spécifiquement et
fait encourir en théorie une peine allant :
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(2) La possession de cannabis en vue de l'usage en fait ne donne généralement lieu qu'à un avertissement, à une amende ou à une courte peine d'emprisonnement avec sursis. Les peines sont plus sévères pour les autres drogues. |
La
possession fait encourir :
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S u
è d e
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L'usage de
stupéfiants n'est pas
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La
possession en vue de l'usage est incriminée spécifiquement et
fait encourir en théorie une peine allant jusqu'à 6 mois
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Dans la pratique, la possession d'une faible quantité de cannabis ou d'amphétamines en vue de l'usage donne lieu à une amende. La possession d'héroïne ou de cocaïne, même en quantité très faible, est sanctionnée par une peine d'emprisonnement ferme. |
Peine
encourue :
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Drogue : l'autre cancer
Rapports de commission d'enquête
Rapport n° 321 (2002-2003), tome I, déposé le