Le Grand référendaire avance la possible combustion de « chiffons gras ou imprégnés d'huiles qui servaient à nettoyer le grand lustre de la salle des séances [...] déposés dans les armoires au dessous de la coupole ». Les responsables du lustre sont interrogés dans la foulée. M. Gausset est le lampiste du Petit Luxembourg ; il explique la méthode de nettoyage.
Demande : En quoi consistait les soins que vous donniez au lustre, de quelles choses vous servez-vous pour le nettoyer, et où mettez-vous les objets dont vous vous servez à cet effet ?
Réponse : Les soins que je donne au lustre sont des soins de propreté. Les matières que j'emploie sont des linges et de l'essence de térébenthine. Je frotte les cuivres et les verres. Quand les linges sont hors de service, je les porte à la lingerie. Aucun amas de chiffons gras n'existait, du moins à ma connaissance, dans les chambres avoisinant la voûte.
Demande : Dans votre appréciation, à quelle cause attribuez-vous l'incendie ?
Réponse : Je ne sais, mais je suppose qu'une flammèche aurait pu entrer par une fenêtre mal fermée. Je ne pense pas que la malveillance ait paru dans cet événement.
Après lecture faite, le comparant a signé.
Signé : Gausset.