Le commandant militaire Mazoyer arrive peu avant 2 heures, les secours sont déjà sur place. Il signale la présence de deux individus suspects.
Demande : Que savez-vous de l'incendie, qui, dans la nuit du 27 au 28, a détruit la salle des séances du Sénat ?
Réponse : Arrivé vers 2 heures moins un quart sur le théâtre de l'incendie, j'ai trouvé le service des pompes déjà fonctionnant. Je me suis empressé d'organiser et de diriger notre service militaire de la façon la plus utile. Mon fils, qui avait eu occasion de m'accompagner, a signalé à un sergent de ville deux individus suspects, qui se tenaient à une des portes de la grande cour du Palais, dans l'intérieur de cette cour. On n'a pas cru devoir les arrêter, mais on les a chassés. C'était probablement des escrocs, comme il s'en glisse dans toutes les foules.
Demande : Dans votre appréciation, à quelle cause attribuez-vous l'incendie ?
Réponse : Je pense que la malveillance est étrangère à cet événement et qu'il faut l'attribuer à quelque négligence.
Lecture faite, le comparant a signé.
Signé : Mazoyer