Question de M. LORIDANT Paul (Essonne - SOC) publiée le 12/03/1987

M.Paul Loridant rappelle à M. le ministre de l'agriculture que l'entrée de l'Espagne et du Portugal dans la Communauté européenne, après celle de la Grèce, ouvre à terme un grand marché de consommateurs pour les vins venant de ces pays. Or, la viticulture française, depuis un certain nombre d'années, s'est elle-même orientée vers des productions de qualité qui devraient permettre à nos produits non seulement de résister à cette concurrence mais aussi de favoriser l'exportation de nos vins dans la C.E.E. et dans le reste du monde. Il apparaît d'ailleurs que ces exportations sont une source importante d'entrées de devises. Afin de continuer à améliorer les qualités, il lui demande s'il ne serait pas opportun de compléter les indications portées sur les étiquettes des bouteilles en inscrivant les cépages entrant dans la composition des vins français. Une telle mesure serait particulièrement appréciée, notamment par les associations de consommateurs et les clubs oenophiles qui sont de plus en plus nombreux à se préoccuper de la qualité de la production et du savoir boire.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 09/07/1987

Réponse. -Le règlement C.E.E.n° 355/79 relatif à la désignation et la présentation des vins et des moûts permet déjà l'indication d'un seul cépage sur les vins de pays et les vins d'appellation d'origine, si le vin en cause a été élaboré exclusivement à partir de vendanges issues du cépage en cause. En pratique, l'indication de listes de cépages, outre la complexité accrue des opérations d'étiquetage pour les opérateurs, ne pourrait pas être garantie par un contrôle effectif de l'exactitude de ces informations nouvelles.

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