Question de M. LACOUR Pierre (Charente - UC) publiée le 19/03/1987

M.Pierre Lacour appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture sur l'attribution de la prime de 125 francs par jeune taurillon commercialisé entre le 1er juillet 1985 et le 30 juin 1986. Il lui rappelle que cette prime est versée aux éleveurs qui commercialisent leurs jeunes bovins entre dix-huit et vingt-quatre mois, ce qui exclut pratiquement tous les veaux limousins de " type Lyon " qui, en raison de leur précocité, arrivent sur le marché avant l'âge de dix-huit mois. Or, cette dernière catégorie subit les mêmes difficultés de commercialisation que les taurillons donnant droit à l'aide financière de 125 francs. C'est pourquoi il lui demande que des mesures soient prises afin que la prime soit attribuée sans distinction à tous les jeunes bovins mâles d'un à deux ans.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 28/05/1987

Réponse. -Le marché particulièrement déprimé de la viande bovine, surtout dans le secteur des jeunes bovins, a amené le Gouvernement à prendre différentes mesures au cours de l'année 1986. Il a notamment été décidé d'instituer une aide exceptionnelle destinée à concourir au rétablissement financier de certaines exploitations en difficulté dont les bénéficiaires ont été les producteurs de taurillons finis. Cependant, en ce qui concerne les veaux de Lyon, la circonstance que ceux-ci soient engraissés intensivement selon un schéma semblable à celui des taurillons n'a pas permis, à elle seule, de rendre éligibles à la primes spécifique aux taurillons ce type de bovins conduits suivant un mode particulier, qui leur donne leur qualification et leur permet d'être valorisés dans leur région de production. Ainsi, compte tenu du mode de production des jeunes bovins en France et en raison du sens restrictif qui a dû être donné au critère de taurillon fini, les veaux de Lyon, aussi bien que les veaux de Saint-Etienne, n'ont pu entrer dans le champ d'application de l'aide considérée.

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