Question de M. BÉCART Jean-Luc (Pas-de-Calais - C) publiée le 07/05/1987

M.Jean-Luc Bécart attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur un projet de restructuration des corps de police dans le district de Béthune. Il souhaiterait connaître ses intentions quant au devenir des commissariats de Lillers, Marles-les-Mines et Calonne-Ricouart. Avant que ne soit entreprise une quelconque modification des structures existantes, il lui demande de consulter les élus des communes concernées. Il le prie de ne prendre aucune décision qui irait à l'encontre de la sécurité des gens. Il serait en effet inadmissible que soient décrétées des mesures de restriction budgétaire au mépris de la protection des citoyens.

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 13/08/1987

Réponse. -L'amélioration de la sécurité des personnes et des biens constitue l'un des objectifs propriétaires du Gouvernement. Dans cette perspective, des mesures d'ordre législatif et réglementaire ont été adoptées pour accroître les moyens juridiques des policiers. Parallèlement à ces dispositions, les services centraux de la police nationale ont été chargés de conduire des études relatives à l'implantation des services locaux de police dans les grandes agglomérations pour concilier l'indispensable concentration des moyens qu'exigent des interventions rapides et efficaces avec la nécessité d'établir des contacts étroits avec la population. L'étude relative à la restructuration des polices urbaines du district de Béthune, qui consisterait à regrouper les commissariats de Lillers, Marles-les-Mines et Calonne-Ricouart au sein d'une seule et même circonscription dont le siège se trouverait à Auchel, s'inscrit dans ce cadre. Il faut préciser que les conclusions de cette étude ne prévoient en aucune manière la suppression de l'implantation des polices urbaines dans les communes concernées : il s'agit, au contraire, de concentrer les moyens pour réduire les tâches de maintenance et optimiser ainsi l'emploi des personnels par une intensification de la présence policière sur la voie publique. Cette étude n'a pas atteint aujourd'hui le stade d'un véritable projet défini et en tout état de cause une telle modification des structures ne sera pas décidée sans une large concertation préalable avec les élus locaux.

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