Question de M. LENGLET Charles-Edmond (Somme - G.D.) publiée le 29/10/1987

M.Charles-Edmond Lenglet appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur l'inquiétude des anciens combattants en général et des invalides de guerre en particulier sur l'avenir du secteur thermal des armées. Il s'agirait notamment de l'hôpital d'Amélie-les-Bains dont les locaux, les services et les soins dispensés répondent à leurs besoins. Les invalides de guerre ne sauraient admettre que les hôpitaux thermaux militaires soient purement et simplement supprimés. Il lui demande en conséquence si les craintes exprimées sont fondées en souhaitant qu'aucune décision ne soit prise sans concertation avec tous les partenaires intéressés.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 19/11/1987

Réponse. -Le ministre de la défense confirme qu'il n'est pas envisagé de toucher aux droits en matière de soins qui sont ouverts à tous ceux qui se sont battus courageusement pour défendre la liberté de la France et qui méritent en conséquence d'être entourés de toute sa reconnaissance. L'inquiétude dont fait état l'honorable parlementaire provient sans doute de l'existence d'une étude ayant pour objet la dévolution du thermalisme à une structure autre que celle du département de la défense ; un changement de l'organisme responsable de cette activité pourrait peut-être permettre d'assouplir les conditions de recours aux thérapeutiques thermales en autorisant dans certains cas le libre choix des lieux de traitement pour les curistes. Il s'agit pour l'instant d'un sujet de réflexion visant à améliorer la situation des différents intéressés et aucune décision de transfert de gestion n'a encore été prise. En tout état de cause les ressortissants du cadre des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre continueront de bénéficier de la gratuité en matière de cure thermale.

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