Question de M. HERMENT Rémi (Meuse - UC) publiée le 12/11/1987

M. Rémi Herment attire l'attention de M. le Premier ministre sur la diminution des crédits prévus pour l'aviation légère au budget de 1988. Le désengagement relatif à l'Etat, traduit par cette baisse des crédits, semble de nature à détourner de cette activité nombre de jeunes, lesquels feront défaut à notre aviation commerciale dans un proche avenir. En outre, la construction nationale de planeurs et d'avions légers risque d'en souffrir. Aussi souhaiterait-il savoir par quels moyens le Gouvernement entend pallier cette diminution de crédits, afin qu'une aide en volume constant puisse toujours soutenir l'aviation légère française.

- page 1778


Réponse du ministère : Transports publiée le 07/01/1988

Réponse. -En 1988, la dotation pour l'aviation légère est prévue à hauteur de 9,3 MF. La réduction de cette dotation limitée (9 .p 100) est faible, en particulier comparativement à celles supportées par d'autres secteurs d'activité subventionnés. Il a été tenu compte à cet égard de la nécessité d'aider les clubs dans leur action de formation des jeunes, ce qui concourt à l'accroissement de la sécurité dans l'aviation légère et permet de fournir les effectifs de pilotes nécessaires au transport et au travail aériens. En effet, plus de 3 500 brevets sont délivrés chaque année aux pilotes privés, pour des besoins annuels, dans l'aviation commerciale, de l'ordre de 300 pilotes. Par ailleurs, il faut ajouter au budget de l'aviation légère l'aide apportée à l'industrialisation et au développement du matériel qui passe de 5 millions de francs en 1987 à 6 millions de francs en 1988. Enfin, il ne faut pas oublier de prendre en compte les subventions versées par le secrétariat d'Etat, chargé de la jeunesse et des sports, dont le montant, non négligeable, s'élève à 12,690 MF. Au total, l'aide reçue par tout adepte d'un sport aérien est de loin plus élevée que celle qui est versée à chaque pratiquant d'un autre sport.

- page 22

Page mise à jour le