Question de M. SCHWINT Robert (Doubs - SOC) publiée le 21/01/1988

M. Robert Schwint rappelle à Mme le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'éducation nationale, chargé de l'enseignement, les engagements qu'elle avait pris devant le Sénat le 3 avril 1987 suite à la suppression des centres de formation de P.E.G.C. " Les 210 directeurs d'études des centres de formation des P.E.G.C. seront appelés à exercer des fonctions correspondant à leurs compétences. Sur ces 210 directeurs d'études, 120 seront affectés dans les centres pédagogiques régionaux qui, précisément, sont chargés de former les professeurs certifiés stagiaires, les 100 autres seront affectés dans les lycées, mais ils consacreront deux tiers de leur service à la formation continue des enseignants. " Cet engagement n'ayant pas été tenu dans l'académie de Besançon, il lui demande de préciser pour chacune des académies : 1° combien de directeurs d'études ont été affectés à temps plein dans les C.P.R. ; 2° combien de directeurs d'études nommés en lycée consacrent effectivement deux tiers de leur service à la formation continue des enseignants.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 10/05/1988

Réponse. -Les directeurs d'études, remis à disposition des recteurs, ont reçu une affectation en établissement scolaire, généralement en lycée, afin de leur permettre de renouer, pour partie au niveau de leur service, avec les réalités de la pratique de la classe. Cette affectation leur donne une stabilité budgétaire. A partir de là, des décharges leur permettent de contribuer à la formation initiale ou continue des adultes dans le cadre des M.A.F.P.E.N. et des C.P.R. Cette contribution est définie après avis de l'inspection générale en fonction des besoins de l'académie dans la discipline de l'intéressé. La responsabilité personnelle d'une classe offre l'avantage de valider constamment la mission de " formateur de formateurs ".

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