Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - U.R.E.I.) publiée le 17/03/1988

M. José Balarello attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports, chargé de l'environnement, sur l'enjeu considérable que constitue pour la vitalité humaine et économique du haut-pays des Alpes-Maritimes le tourisme hivernal lié à la présence de stations de ski, notamment dans les vallées de la Tinée et de la Vésubie. Compte tenu de la vocation naturelle de la Côte d'Azur à pratiquer un tourisme récepteur à l'échelle mondiale grâce en particulier à l'aéroport international Nice-Côte d'Azur, il est possible d'envisager une irrigation des communes montagnardes dotées de stations de ski par une clientèle très importante, en sorte que la régression démographique et économique du haut-pays niçois soit définitivement enrayée. C'est la raison pour laquelle le conseil général des Alpes-Maritimes vient de donner un avis favorable pour deux nouvelles stations, l'une dans levallon de Sestrières en Haute-Tinée, l'autre dans le vallon de Molières en Haute-Vésubie dont la création ne pourra être réalisée qu'après déclassement des superficies nécessaires incluses à l'heure actuelle dans le parc du Mercantour, déclassement qui avait été prévu par le décret créant le parc du Mercantour et annulé ensuite par le Conseil d'Etat sous le titre de zones optionnelles. Il lui demande si l'impératif de survie des populations du haut-pays niçois n'est pas de nature à justifier un examen attentif des demandes de déclassement de certaines portions du parc du Mercantour en vue de l'aménagement de stations de sports d'hiver précitées.

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La question est caduque

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