Question de M. LE JEUNE Edouard (Finistère - UC) publiée le 05/05/1988

M. Edouard Le Jeune attire l'attention de M. le ministre de la défense sur un extrait de l'avis présenté au nom de la commission de la défense nationale et des forces armées sur le projet de loi de finances pour 1988, lequel constate qu'il y a, dans les hôpitaux des armées, une infirmière pour trois lits et une aide-soignante pour huit lits, alors que les hôpitaux civils ont une infirmière pour deux lits et une aide-soignante pour deux lits. Cette situation est rendue possible par l'exceptionnel dévouement du service de santé, qui sauvegarde l'essentiel au prix d'horaires de travail très élevés. Malgré ce dévouement, il manque au service de santé 1 500 aides-soignantes et 750 infirmières. Or le service de santé des armées se verrait amputé en 1988 de 120 postes supplémentaires. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les dispositions que le Gouvernement envisage de prendre visant à éviter à terme une asphyxie du service de santé des armées en mettant en oeuvre une politique des personnels correspondant aux besoins réels des hôpitaux des armées.

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La question est caduque

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