Question de M. ROUX Olivier (Français établis hors de France - UC) publiée le 07/07/1988

M. Olivier Roux attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur les établissements d'enseignement français au Burkina Faso, dont le coût de scolarité a augmenté en cinq ans de plus de 70 p. 100 dans le primaire et de plus de 45 p. 100 dans le second cycle. Le nombre de bourses allouées - soixante pour l'année 1987-1988, dont les deux tiers en faveur d'enfants franco-burkinabés - reste cependant insuffisant face à l'accroissement des demandes. Depuis plusieurs années, les effectifs scolaires stagnent et tendent même à s'amenuiser pour le secondaire, ce qui risquerait de mettre en péril le maintien de certaines sections, voire de certaines classes. Il lui demande en conséquence quelles mesures pourraient être adoptées en vue d'assurer aux enfants de nos compatriotes établis au Burkina Faso une scolarisation dans les meilleures conditions, au sein du système français.

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Transmise au ministère : Coopération


Réponse du ministère : Coopération publiée le 12/01/1989

Réponse. - Comme dans l'ensemble des écoles françaises de l'étranger, les droits de scolarité perçus par les deux écoles françaises du Burkina Faso sont majorés chaque année en fonction de l'évolution du coût de la vie et des charges à assurer. Pour la période couvrant les années scolaires 1984-1985 à 1987-1988, cette augmentation moyenne - tous niveaux d'enseignement confondus - a été de l'ordre de 20 p. 100. Pour cette même période, les subventions de fonctionnement versées aux établissements ont augmenté de 42,5 p. 100, le nombre des bourses accordées aux enfants français de 43,4 p. 100 et les crédits versés à ce titre de 64,6 p. 100. En tout état de cause, le ministère de la coopération et du développement veillant avec une attention particulière au bon fonctionnement des établissements français dont il assure la tutelle et, en fonction de l'évolution des situations locales, s'attachant à régler au mieux les problèmes susceptibles de nuire à ce bon fonctionnement, les difficultés éventuellement rencontrées par les écoles françaises du Burkina Faso trouveront une solution permettant d'assurer une scolarisation conforme aux normes propres au système éducatif français.

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