Question de M. DELONG Jacques-Richard (Haute-Marne - RPR) publiée le 12/01/1989

M. Jacques Delong attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement, sur l'absence de revalorisation des honoraires des pharmaciens perçus lors de la vente des catégories de médicaments des tableaux B, A et C, qui engage lourdement la responsabilité des pharmaciens. En effet, ces honoraires ont été relevés en 1981 pour la première fois depuis 1974 et n'ont pas bougé depuis. Ils sont donc totalement obsolètes. D'autre part, en ce qui concerne les honoraires des services d'urgence en dehors des heures d'ouverture, de nuit ou des jours fériés, ces honoraires n'ont pas été non plus relevés depuis longtemps et sont devenus ridicules. En effet, à partir du moment où la profession pharmaceutique est considérée par le ministère de tutelle comme une profession ordinaire, plus rien ne saurait alors justifier les exigences du service d'urgence qui sont permanentes dans les zones rurales, lesquelles nesont jamais prises en considération par les services du ministère. Il lui demande donc quelles mesures il compte prendre pour remédier à cette menace de dégradation brutale des services pharmaceutiques.

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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 23/03/1989

Réponse. - Un groupe de travail consacré au mode de rémunération des pharmaciens doit être prochainement mis en place, avec la participation des représentants de la profession. Aussi les problèmes liés aux honoraires pour service d'urgence et aux honoraires de responsabilité professionnelle seront-ils certainement examinés lors des réunions de ce groupe, et divers aménagements pourraient, à cette occasion, être envisagés.

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