Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - U.R.E.I.) publiée le 02/11/1989

M. Pierre-Christian Taittinger demande à M. le ministre de la défense s'il ne tient pas pour primordial, avant de soumettre au Parlement le projet de loi d'amnistie que vient d'adopter le Gouvernement, de régler les problèmes d'indemnisation des victimes et de leur famille de façon réellement " équitable et intégrale ". D'autre part, avant de tourner définitivement la page d'un douloureux passé d'incompréhension et de passions, ne serait-il pas indispensable de rendre aux armées et à la gendarmerie l'hommage solennel que la nation leur doit ?

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Réponse du ministère : Défense publiée le 21/12/1989

Réponse. - En complément des prestations statutaires et non statutaires versées aux familles des quatre militaires de la gendarmerie tués en avril 1988 à Fayaoué, l'Etat a attribué des indemnités pour un montant total d'un peu plus de 2 MF, sur le fondement de la loi référendaire du 9 novembre 1988 portant dispositions statutaires et préparatoires de l'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie. Les armées et en particulier la gendarmerie nationale ont en Nouvelle-Calédonie payé un lourd tribut dans l'accomplissement de leurs missions au service de la nation et de la paix publique. Le sacrifice de ces soldats n'aura pas été vain s'il permet d'assurer définitivement la paix civile. Il porte en lui le témoignage du sens du devoir, du dévouement et de l'abnégation dont les militaires et tout spécialement ceux de la gendarmerie ont toujours fait preuve.

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