Question de M. VALLON Pierre (Rhône - UC) publiée le 16/11/1989

M. Pierre Vallon attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur l'importance de l'action menée par les inspecteurs des affaires sanitaires et sociales dans l'application de la politique sanitaire et sociale des pouvoirs publics, notamment en matière d'encadrement des dépenses de santé. Or, le statut actuel de ces personnels est l'un des plus désavantageux du cadre A de la fonction publique alors qu'au sein même de leur ministère, leur échelle indiciaire est par ailleurs plus défavorable que celle des fonctionnaires exerçant des responsabilités équivalentes. En outre, le régime indemnitaire des inspecteurs des services extérieurs les aligne sur les cadres D de leur administration centrale, sans tenir compte des responsabilités exercées et des compétences requises. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les perspectives et les échéances de mise en oeuvre d'un calendrier comportant un certain nombre de mesures visant à mettre un terme à une situation particulièrement préoccupante et dont la prolongation paraît inacceptable aux intéressés.

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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 15/02/1990

Réponse. - La formation et le déroulement de carrière des inspecteurs des affaires sanitaires et sociales qui jouent un rôle primordial dans la continuité de la politique sanitaire et sociale font l'objet d'une réflexion particulièrement attentive de la part de mes services. Cette réflexion s'inscrit dans le cadre général des études menées actuellement sur les missions et l'avenir des services extérieurs des affaires sanitaires et sociales. Ainsi, il est envisagé d'engager dès 1990 les études et les discussions en vue d'une réforme du statut du personnel supérieur des affaires sanitaires et sociales. Par ailleurs, en ce qui concerne le régime indemnitaire, il est prévu un plan de revalorisation s'échelonnant sur quatre années qui vise à l'amélioration sensible à terme du niveau des indemnités. La première étape de cette procédure devrait être mise en place à effet du 1er janvier 1990 dans le cadre d'une mesure nouvelle de 8,3 millions de francs demandée pour 1990 au titre de la revalorisation des indemnités, d'une part, des inspecteurs et des secrétaires administratifs des affaires sanitaires et sociales et, d'autre part, des médecins et pharmaciens inspecteurs de la santé.

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