Question de M. de ROHAN Josselin (Morbihan - RPR) publiée le 22/03/1990

M. Josselin de Rohan demande à M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, de bien vouloir lui faire connaître les raisons qui l'ont conduit lors de son voyage en Roumanie à refuser de prendre contact avec les représentants de partis démocratiques tels que le Parti paysan, le Parti libéral ou le Parti socialiste en réservant l'exclusivité de ses entrevues au Front de salut national qui comprend parmi ses membres un grand nombre d'anciens hauts dignitaires du régime renversé par la révolution roumaine. Il appelle son attention sur la déception et l'amertume qu'a engendrées cette exclusion parmi les membres des formations ainsi dédaignées et regrette que le Gouvernement français privilégie une formation telle que le Front de salut national qui apparaît très contestée par de larges secteurs de la population roumaine.

- page 588


Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 30/08/1990

Réponse. - Comme le sait l'honorable parlementaire, dès avant la chute de Ceausescu, les autorités françaises se sont efforcées, dans des conditions difficiles, de maintenir un contact avec les principaux représentants de la résistance à la dictature. Au cours de sa visite à Bucarest, au début du mois de janvier, le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, a eu l'occasion de s'entretenir avec des personnalités issues des divers milieux ayant pris part aux événements de décembre. Les nombreux échanges de visites ministérielles et de missions d'experts qui ont eu lieu entre les deux pays ont permis de nouer des contacts avec les différents courants de la société roumaine.

- page 1876

Page mise à jour le