Question de M. LE JEUNE Edouard (Finistère - UC) publiée le 21/06/1990

M. Edouard Le Jeune attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur les inquiétudes exprimées par les professions libérales face à la nouvelle augmentation de leurs charges résultant des taux de cotisation dues au titre des prestations pour 1990. Le Gouvernement s'était engagé à déterminer chaque année le taux de cotisation en concertation avec les professionnels concernés (réponse question écrite J.O., Sénat, débats parlementaires, questions du 26 octobre 1989). il souhaiterait connaître comment s'est déroulée cette concertation et quelles dispositions il envisage de prendre afin de rassurer les professionnels libéraux.

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Réponse du ministère : Tourisme publiée le 09/08/1990

Réponse. - Les représentants des professions libérales ont été consultés avant l'élaboration du décret du 30 mars 1990, notamment par le biais de l'U.N.A.P.L. et de l'U.P.A. Ce décret fixe, à 4,9 p. 100 sur la totalité de la rémunération et 2,1 p. 100 sur la rémunération plafonnée, les taux de la cotisation d'allocation familiale des travailleurs indépendants, soit un taux global de 7 p. 100, en baisse d'un point par rapport à 1989. Ces taux permettent de prendre en compte la situation spécifique des travailleurs indépendants et des professions libérales en application de la volonté du Gouvernement et du législateur, exprimée lors du vote de la loi du 13 janvier 1989. Ces dispositions allègent la charge qui aurait résulté, pour les membres de ces professions, titulaires de revenus élevés, d'un déplafonnement total. Le taux de déplafonnement est en effet sensiblement inférieur à celui applicable aux rémunérations versées aux salariés alors que le taux global est identique à celui applicable aux cotisations d'allocations familiales sur salaires. De la sorte, le surcoût que la mesure aurait pu engendrer pour les travailleurs indépendants à hauts revenus se trouve réduit, alors que les travailleurs indépendants dont les ressources sont inférieures au plafond de la sécurité sociale, notamment les jeunes qui s'installent, verront leurs cotisations diminuer.

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