Question de M. SIMONIN Jean (Essonne - RPR) publiée le 28/03/1991

M. Jean Simonin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur les innombrables difficultés auxquelles sont confrontés les Arméniens, notamment la pénurie de produits alimentaires. Il lui demande donc d'intervenir auprès de la Commission de Bruxelles pour que, lors de la reprise de l'aide alimentaire européenne à l'U.R.S.S., l'Arménie ne soit pas oubliée au cours de la distribution de cette aide.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 02/05/1991

Réponse. - L'honorable parlementaire a bien voulu attirer l'attention du Gouvernement sur la situation de l'Arménie. C'est avec une attention particulière que la France suit la situation en Arménie, notamment depuis le séisme de décembre 1988. Dès cette époque, notre pays avait envoyé une aide d'urgence très importante. Constatant la situation à l'hiver 1990-1991, le gouvernement a décidé d'accorder une nouvelle aide " à l'Arménie : celle-ci s'est inscrite dans le cadre plus général de l'aide d'un montant de 50 millions de francs accordés à l'U.R.S.S. à la suite des expertises du secrétariat d'Etat chargé de l'action humanitaire : ces expertises ont constaté les graves pénuries dont souffrait l'U.R.S.S., les besoins en médicaments (antibiotiques), notamment destinés aux enfants, le manque de lait maternisé 1er âge, surtout en Arménie. Par ailleurs, les experts soulignaient la nécessité de remettre directement aux destinataires l'aide française. Un train de 650 tonnes de lait en poudre et de 80 tonnes de lait maternisé est donc arrivé en Arménie le 7 février 1991 ; la distribution en a été assurée sur place avec le concours des organisation non-gouvernementales présentes depuis le tremblement de terre. Enfin, quatre wagons supplémentaires à destination de Erevan avaient été financés par les grandes associations arméniennes de France.

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