Question de M. DE MENOU Jacques (Finistère - RPR) publiée le 25/07/1991

M. Jacques de Ménou attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de l'espace sur la politique menée par les pouvoirs publics en matière d'équipements et d'infrastructure, qui n'est pas à la hauteur des ambitions et des besoins du pays, pour que la France accède au grand marché avec le maximum d'atouts. Nombre de projets annoncés : routes et autoroutes, désengorgement des grandes agglomérations (projets Laser, Hysope, Eole), T.G.V., assainissement et adduction d'eau, n'ont jamais vu le jour. Il ne suffit pas de faire des projets, il faut les concrétiser. Outre ce besoin impérieux d'équipements, le secteur des travaux publics est particulièrement sensible au stop and go en matière budgétaire, qui le fragilise et le rend vulnérable face à ses concurrents européens. C'est pourquoi les entreprises de travaux publics, qui par ailleurs poursuivent leurs efforts pour recruter du personnel qualifié et réalisent d'importants investissements pour la formation, ne demandent pas l'ouverture de nouveaux dossiers, encore moins de subventions, mais tout simplement que les nombreux projets nécessaires à l'amélioration de la qualité de la vie et à la compétitivité de la France, sortent des tiroirs et que les chantiers soient lancés. L'aménagement du territoire demeure une des obligations premières de l'Etat qui doit mettre en oeuvre les moyens financiers nécessaires et notamment l'établissement de règles du jeu simples entre partenaires publics et privés, et la présentation au Parlement chaque année en session de printemps d'un rapport sur l'état d'avancement des programmes. Il lui demande de lui faire connaître son point de vue, les mesures qu'il entend prendre, et l'effort qu'il compte faire en faveur des projets de travaux publics qui amélioreraient tant la qualité de la vie quotidienne que notre position dans la compétitivité économique européenne.

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La question est caduque

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