Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 12/09/1991

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les velléités manifestées par certains écologistes exigeant l'annulation d'un arrêté préfectoral modifiant un P.O.S. permettant la construction de bâtiments pour l'armée dans le fort du Kremlin-Bicêtre. Alors qu'il a été décidé de maintenir au maximum arbres et espaces verts, l'essentiel des installations étant souterraines, on demeure pantois et songeur devant de telles exigences allant à l'encontre de notre sécurité. Si l'environnement doit être protégé et défendu, il ne faut pas tomber dans le ridicule ou l'excès de pouvoir, le ministère intéressé n'ayant pas encore à se substituer à celui de la défense, heureusement . Il convient de maintenir la construction de ces bâtiments indispensables aux transmissions militaires. Il lui demande de bien vouloir faire triompher, en l'occurrence, et le bon sens et l'intérêt de notre défense.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 14/11/1991

Réponse. - Les études menées par l'armée de terre ont montré que parmi les emprises militaires de la région parisienne, seul le fort de Bicêtre se prêtait à l'accueil de la direction centrale des transmissions, du centre opérationnel des transmissions et du réseau Ritter. Ce projet n'est pas de nature à entraîner la disparition d'un espace protégé boisé, puisqu'il consiste à aménager les bâtiments existants du fort et à construire seulement 2 500 mètres carrés de surface au sol supplémentaire sur des emplacements où il n'existe pas un seul arbre. Au contraire, les plantations existantes sur les bastions seront densifiées et les voies intérieures plantées. Il convient en outre de préciser que les projets de l'armée de terre ont fait l'objet d'une concertation régulière avec les élus locaux concernés.

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