Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 12/09/1991

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, sur les graves conséquences que constitueraient, dans les circonstances actuelles, sa décision de réductions de certains programmes militaires. Outre que, d'une part, des événements récents prouvent encore la fragilité de la situation politique en U.R.S.S. et d'autres dangers connus ailleurs, ces réductions signifieraient la suppression de dizaines de milliers d'emplois dans la métallurgie, donc de charges supplémentaires pour faire face aux indemnités de chômage et aux problèmes sociaux qui en découleraient, sans compter le manque à gagner que cela pourrait constituer en matière d'exportation. Il serait heureux d'avoir des réponses à ces questions préoccupantes.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 06/02/1992

Réponse. - Le budget 1992 présenté au Parlement pour le ministère de la défense montre que la France ne ralentit pas la modernisation de ses armées. En effet, la reconduction en francs courants des titres V et VI du budget de la défense permet la poursuite de l'ensemble des grands programmes décidés lors de la dernière loi de programmation militaire (avion ACT-ACM Rafale, char AMX Leclerc, porte-avions nucléaire, hélicoptère de combat Tigre et hélicoptère de transport de l'armée de terre et de la marine, NH 90). Toutefois, depuis 1990, le contexte international a beaucoup évolué et les principaux partenaires économiques de la France ont décidé la stabilisation, voire la baisse, de leurs dépenses militaires. Les Etats-Unis viennent d'annoncer, dernièrement encore, une réduction de leurs crédits militaires.

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