Question de M. DUSSAUT Bernard (Gironde - SOC) publiée le 09/04/1992

M. Bernard Dussaut attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration sur les très vives inquiétudes suscitées par l'éventualité d'une remise en cause du taux d'invalidité à 100 p. 100 des personnes non voyantes ou malvoyantes. Ce taux serait ramené à 85 p. 100. Il lui demande s'il ne serait pas possible d'envisager le réexamen de ce problème au regard des graves difficultés qui en résulteraient pour les personnes concernées.

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Réponse du ministère : Handicapés publiée le 24/09/1992

Réponse. - Un groupe d'experts a été choisi en 1987 afin de réfléchir à l'élaboration d'un barème indicatif susceptible de remplacer l'actuel guide-barème des anciens combattants et victimes de guerre, généralement jugé dépassé par les associations et les utilisateurs, pour l'évaluation des taux d'incapacité ouvrant droit aux prestations prévues par la loi du 30 juin 1975. Il lui appartenait de tenir compte des progrès réalisés en médecine, chirurgie et appareillage et d'apprécier les répercussions d'une déficience sur les capacités fonctionnelles et l'autonomie de la personne handicapée dans sa vie quotidienne. Il est clair qu'il s'agit là d'un document technique sur lequel il est important que les associations et un certain nombre de spécialistes se prononcent avant toute prise de décision. C'est l'objet de la consultation lancée depuis le mois de décembre dernier par les services du ministère des affaires sociales et de l'intégration dans un esprit de dialogue avec plusieurs dizaines d'associations représentatives de tous handicaps ou maladies invalidantes. C'est sur la base non seulement des propositions du groupe d'experts, mais aussi de l'ensemble des remarques et suggestions recueillies au cours de cette consultation que sera élaboré le projet de texte auquel fait référence l'honorable parlementaire.

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