Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 10/12/1992

M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances, la montée du chômage en octobre dans la région Rhône-Alpes, plus forte que la moyenne nationale, en hausse de 1,4 p. 100 en un seul mois. En un an, le taux de chômage a progressé de 14,6 p. 100 dans la région Rhône-Alpes. Cette accélération du chômage a des conséquences psychologiques sur la mentalité et le comportement des consommateurs et des employeurs qui aggravent encore la crise de l'emploi. Aussi lui demande-t-il quelle va être l'action du Gouvernement pour l'indispensable relance de l'activité économique en Rhône-Alpes afin d'y faire reculer le chômage par la création d'emplois et l'arrêt des licenciements, notamment dans les entreprises du secteur public.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 04/02/1993

Réponse. - Ainsi qu'il a été indiqué dans les réponses aux questions du 5 novembre et du 3 décembre 1992 posées par l'honorable parlementaire qui portaient sur les mesures prises pour combattre le chômage à l'échelon national, l'emploi est en permanence au centre de l'action gouvernementale. Cette préoccupation constante se traduit, d'une part, au travers de mesures spécifiques pour la création d'emplois, la formation et l'insertion professionnelle, d'autre part, dans une politique macro-économique qui permet d'avoir une croissance plus forte que celle des pays voisins. Cette action en faveur de l'emploi comprend un ensemble de mesures de soutien de l'activité. Elle détermine également l'orientation générale de la politique budgétaire, qui se traduit par l'acceptation d'un déficit modéré en laissant jouer les stabilisateurs automatiques et contribue au soutien de l'activité. Le Gouvernement continuera de prendre les mesures appropriées dans ce sens, sans prêter l'oreille aux propos irresponsables des tenants d'une relance à tous crins qui hypothéquerait gravement l'avenir. L'accroissement du chômage dans la région Rhône-Alpes est directement lié au ralentissement de la croissance dû à la détérioration de l'environnement international. Cette région est, en raison de son fort potentiel industriel, plus sensible que d'autres aux effets sur l'emploi et le chômage des fluctuations cycliques. Toutefois, le taux de chômage y reste, malgré son augmentation récente, en dessous de la moyenne nationale.

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