Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 04/02/1993

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur l'émotion créée, aussi bien au sein des militaires en activité ou retraités qu'auprès du monde ancien combattant, qu'il s'agisse de la Seconde Guerre mondiale ou des guerres d'Indochine et d'Algérie, par le projet de fermeture de l'hôpital militaire d'Amélie-les-Bains. En effet, la cessation des traitements serait envisagée le 1er juillet 1993, et la remise aux domaines le 31 décembre. Or nombreuses sont les personnes qui y sont soignées, plus particulièrement les anciens combattants. En ce qui concerne ces derniers, comme des ressortissants de certains ministères n'appartenant à la défense, les prix de journée d'hospitalisation sont intégralement remboursés au ministère de la défense. Selon des bruits, l'acquisition de l'hôpital serait convoitée par un complexe thermal pour clientèle fortunée, en rasant éventuellement, si besoin était, les bâtiments. Cet hôpital, construit sur la proposition d'un maréchal de l'armée royale, devrait pouvoir normalement continuer à assurer les soins des anciens serviteurs de la République. Il lui demande quelle sera à ce propos la décision définitive.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 25/03/1993

Réponse. - La décision de fermer l'hôpital thermal de armées d'Amélie-les-Bains a été prise dans le cadre du plan de restructuration des forces armées rendu public par le ministre de la défense le 16 avril 1992. Elle est motivée par la nécessité pour le service de santé des armées de concentrer ses moyens vers les hôpitaux de court séjour afin de permettre le développement des techniques de pointe et d'améliorer encore la qualité des prestations sanitaires dont bénéficie directement le soutien des forces. Les curistes militaires pourront continuer à bénéficier de la même qualité de soins grâce à un mécanisme de conventionnements avec les thermes civils et les hôtels.

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