Question de M. DELEVOYE Jean-Paul (Pas-de-Calais - RPR) publiée le 04/03/1993

M. Jean-Paul Delevoye appelle l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale et de la culture, sur l'enseignement des langues dans le Nord - Pas-de-Calais. Au cours du premier semestre 1992, plusieurs organisations avaient dénoncé les menaces que la réforme des lycées faisait peser sur ces enseignements. Outre la limitation à deux du nombre d'options ouvertes aux élèves de seconde, la faiblesse des moyens accordés par le rectorat ne permet plus aux élèves de notre région de bénéficier de l'ouverture au monde et de la culture générale qu'apporte la découverte des langues. Ainsi, alors qu'un élève de première peut choisir trois options, le rectorat n'a accordé des moyens que pour 1,5 option par élève aux établissements. De nombreux postes ont été supprimés et certains lycées prévus comme lycées de classes internationales n'offrent que trois langues au choix des élèves. Cette situation favorise certes l'anglais, indispensable dans le monde contemporain, mais réduire l'enseignement des langues à seul apprentissage sera appauvrissant pour les élèves. Il lui demande donc de bien vouloir envisager le rétablissement des postes et options supprimés, l'établissement d'une carte des langues qui assure leur développement et la possibilité d'une troisième option facultative en seconde. En outre, il souhaite que les établissements disposent de moyens suffisants pour répondre aux besoins des familles.

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La question est caduque

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