Question de M. D'ORNANO Paul (Français établis hors de France - RPR) publiée le 25/03/1993

M. Paul d'Ornano attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur les inconvénients suscités par l'absence d'un consulat de France à Izmir. Actuellement les formalités administratives doivent être effectuées à Ankara, ce qui représente au bas mot deux jours de déplacement. Outre environ 300 Français vivant à Izmir, il faut signaler un nombre croissant de touristes qui passent par cette ville pendant sept mois de l'année avec les problèmes qui en découlent (exemple : sept morts en 1992 dont deux crises cardiaques et cinq accidents). En outre la Foire internationale va s'y tenir du 26 août au 10 septembre, trois banques vont s'y installer (Crédit lyonnais, BNP et Société générale) ainsi que la société Merlin Gérin, qui emploie cinq Français. Le service est pour le moment assuré par un agent du poste d'expansion économique payé à mi-temps pour régler les problèmes consulaires avec Ankara. Il souhaite vivement que le dossier de réouverture du consulat - jamais fermé officiellement - et la nomination d'un agent habilité soient examinés favorablement. Il attire également son attention sur les bruits de vente projetée du bâtiment du consulat ou de celui abritant l'Institut culturel afin de rassembler les services. Or l'Institut est déjà à l'étroit dans ses locaux. Il serait certainement très dommageable pour l'image de la France comme pour le moral de nos compatriotes de céder l'un ou l'autre de ces bâtiments. Leur vente rappellerait la mauvaise impression laissée par celle de l'hôpital Pasteur à Istanbul.

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La question est caduque

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