Question de M. BERNADAUX Jean (Meurthe-et-Moselle - UC) publiée le 11/11/1993

M. Jean Bernadaux attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la préoccupante situation des étudiants camerounais de Lorraine. Depuis le mois de juillet dernier, il semble en effet que le Cameroun ne soit plus en mesure d'honorer le versement des bourses d'études qu'il attribuait jusqu'alors à ses ressortissants désirant parfaire leur formation à l'étranger. Cette décision plonge soudainement ces jeunes dans l'incertitude quant à leur avenir en les privant de toute ressource susceptible de leur assurer une vie décente pendant leur séjour en France. Aussi, il lui demande quelles mesures utiles il entend prendre afin de répondre avec célérité à cette situation d'urgence.

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Transmise au ministère : Enseignement supérieur


Réponse du ministère : Enseignement supérieur publiée le 10/02/1994

Réponse. - La situation en Lorraine des étudiants boursiers originaires du Cameroun est effectivement représentative de celle des étudiants boursiers de ce pays en France. Depuis plusieurs années, le Centre national des oeuvres universitaires et scolaires (CNOUS) gérait environ 600 étudiants boursiers camerounais par an. Actuellement, en application de la convention signée en 1992 entre cet organisme et le ministre de l'enseignement supérieur du Cameroun, le Centre national des oeuvres universitaires et scolaires (CNOUS) gère seulement 430 boursiers du gouvernement camerounais, ce dernier en gérant directement lui-même un certain nombre. Pour ces derniers, il appartient au gouvernement camerounais de faire face à ces obligations, le gouvernement français ne pouvant se substituer aux gouvernements étrangers défaillants.

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