Question de Mme CERISIER-ben GUIGA Monique (Français établis hors de France - SOC) publiée le 23/06/1994

Mme Monique Ben Guiga appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation difficile du personnel de recrutement local employé à l'ambassade de France à Caracas, du fait de la brutale et très forte dévaluation du bolivar. Cette dévaluation a provoqué une hausse incontrôlée des prix, comme en témoignent les études du poste d'expansion économique, et elle porte atteinte chaque jour davantage au pouvoir d'achat de ces recrutés locaux. Il paraît donc urgent que le projet ancien, qui consistait à fixer en base francs les salaires du personnel recruté local, soit mis en oeuvre. Ce mode de calcul est une procédure courante employée par le département pour le paiement des salaires des recrutés locaux en poste dans des pays à forte inflation tels que le Brésil, l'Equateur ou le Pérou. Elle lui demande s'il envisage de prendre cette mesure qui remédierait à cette situation.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 28/07/1994

Réponse. - L'honorable parlementaire a bien voulu appeler l'attention du ministre des affaires étrangères sur la situation du personnel de recrutement local employé à l'ambassade de France à Caracas, du fait des fluctuations du bolivar. Conscients des difficultés entraînées par cette situation, les services du ministère des affaires étrangères ont donné un accord de principe à la fixation des salaires des agents recrutés localement au Venezuela sur une base franc. L'application d'un tel dispositif devrait permettre de garantir à ces agents le maintien de leur pouvoir d'achat en dépit de la dépréciation généralement observée de la monnaie locale. Par ailleurs, et ainsi que les agent de recrutement local l'ont sollicité, une demande de réajustement des salaires au titre du coût de la vie sera soumise à la commission interministérielle compétente à l'occasion de sa prochaine séance de travail.

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