Question de M. RENAR Ivan (Nord - C) publiée le 26/05/1995

M. Ivan Renar attire l'attention de ** CHAMP VIDE ** ** CHAMP VIDE ** sur la situation du marché de la viande bovine à l'exportation intracommunautaire ; en effet, les récents et successifs dérèglements monétaires dus aux dévaluations de la lire, de la peseta et de l'escudo, le flottement des livres anglaise et irlandaise ont totalement bouleversé les règles commerciales applicables dans la CEE ; à titre d'exemple, un taurillon vendu en Italie en septembre 1992 à 6 000 lires, soit 26,80 francs, l'est aujourd'hui à 7 800 lires, soit 21,80 francs. Les producteurs français et leurs entreprises font face aux plus grandes difficultés devant cette situation, qui ne doit rien à un quelconque problème d'équilibre de marché, la production et la commercialisation étant quasiment équilibrées. Aucune solution crédible n'a pu être apportée jusqu'à ce jour par l'Office des viandes. En conséquence il lui demande quelles mesures il compte prendre pour résoudre ces difficultés et préserver l'activité des producteurs.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 13/07/1995

Réponse. - Les exportateurs de la filière viande bovine à destination des pays du sud de l'Europe sont en effet pénalisés par la récente dépréciation de la lire et de la peseta, dans la mesure où les acheteurs italiens et espagnols ont réagi à cette situation par un allongement des délais de paiement et une renégociation des prix. Ces difficultés sont aussi celles que subissent les industriels en relation commerciale avec ces mêmes pays. Les services du ministère de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation suivent cette affaire avec la plus grande attention. Les pouvoirs publics français ont alerté la Commission européenne sur le problème posé par la dégradation des prix sur le marché français et l'ont invitée à étudier au plus vite la mise en place des mesures appropriées en vue de soutenir le revenu des agriculteurs français concernés.

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