Question de M. SÉRUSCLAT Franck (Rhône - SOC) publiée le 19/10/1995

M. Franck Sérusclat attire l'attention de Mme le ministre de la santé publique et de l'assurance maladie sur la situation des femmes qui ont été exposées au Distilbène ; il réagit tout particulièrement à la réponse à la question écrite no 11605 posée par sa collègue Mme Monique ben Guiga, publiée au Journal officiel du 7 septembre 1995. Il est vrai que des brochures ont été diffusées auprès des médecins généralistes comme spécialistes, et si cette information est utile et pertinente, elle n'est sans doute pas suffisante au regard des difficultés auxquelles sont confrontées les femmes concernées. Il conviendrait certainement d'amplifier l'information par des formations et de mettre en place, dans certains centres hospitaliers régionaux, des consultations DES dont les praticiens seraient informés afin de pouvoir orienter leurs patientes. Contrairement à ce qui est dit dans la réponse sus-visée, les subventions aux associations ne paraissent pas à la hauteur de l'enjeu alors même que leur action, complémentaire à l'information destinée au corps médical, devrait être amplifiée pour sensibiliser les femmes. Il lui demande en conséquence de dégager, dans le cadre du projet de budget de son ministère pour 1996, les moyens nécessaires à une information et une formation de plus grande ampleur en direction des médecins de même que d'assurer des moyens plus conséquents au bénéfice des associations de patients.

- page 1963

Transmise au ministère : Travail


La question est caduque

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