Question de M. OSTERMANN Joseph (Bas-Rhin - RPR) publiée le 23/11/1995

M. Joseph Ostermann attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'efficacité de la prise en compte de la mention " alsacien " proposée au CAPES d'allemand. En effet, une épreuve facultative d'alsacien a été ajoutée au CAPES d'allemand depuis la session de 1994. Les candidats déclarés admis au concours et qui ont obtenu à cette épreuve une note au moins égale à 10 sur 20 reçoivent une attestation leur spécifiant l'obtention de la mention " alsacien ". Suite à cela, ils peuvent se voir confier un service partiel d'enseignement de cette langue. Cependant, il a été constaté dans le rapport du 10 juillet 1995 de M. Adrien Finck, professeur à l'Université des sciences humaines de Strasbourg, consacré à " l'épreuve facultative d'alsacien au CAPES d'allemand : situation, problème, solutions ", que la valorisation de cette mention " alsacien " n'est pas suffisante et risque de remettre en question le recrutement des candidats. Pour que la compétence des titulaires de cette mention soit davantage reconnue, il faudrait qu'ils puissent enseigner dans leur région. Cet enseignement pourrait notamment intervenir en " langue et culture régionales " après un recensement des besoins pour le rectorat afin de désigner les établissements où ces postes seraient utiles. En outre, cet apprentissage de l'alsacien pourrait participer au développement d'une dimension régionale de l'enseignement de l'allemand en Alsace. Aussi, il lui demande s'il envisage de considérer que la connaissance d'une langue régionale, prouvée par diplôme universitaire, donne priorité à une affectation dans la région pour des enseignants compétents et motivés.

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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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