Question de M. VASSELLE Alain (Oise - RPR) publiée le 14/12/1995

M. Alain Vasselle attire l'attention de M. le ministre du travail et des affaires sociales sur les légitimes inquiétudes exprimées par l'Association nationale de prévention de l'alcoolisme. Cette structure associative, dont la mission quotidienne est de diffuser l'information la plus large possible en matière de prévention de l'alcoolisme est très préoccupée par l'évolution des crédits alloués à la prévention et aux soins de la maladie alcoolique dans le cadre du projet de loi de finances 1996. L'alcoolisme constitue un facteur important de l'exclusion sociale et professionnelle au sein de notre pays, ce qui motive les actions de bon nombre d'associations spécialisées dans la lutte contre ce fléau et en particulier de l'ANPA dont l'un des objectifs prioritaires est la réinsertion des personnes en situation de précarité liée à leur état de dépendance vis-à-vis de l'alcool. En conséquence, il le remercie à l'avance de bien vouloir lui indiquer les intentions ministérielles face à ces légitimes inquiétudes, afin que l'évolution des crédits consacrés aux associations spécialisées dans la lutte contre cette maladie se maintienne à la hauteur de leurs espérances afin que des résultats tangibles puissent être enregistrés dans ce domaine.

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Réponse du ministère : Travail publiée le 28/03/1996

Réponse. - Le budget de l'Etat consacré en 1995 à la prévention et à la lutte contre l'alcoolisme a permis d'accorder au dispositif spécialisé une augmentation de 6 p. 100 par rapport au budget de 1994. Pour 1996, il est prévu d'augmenter la dotation octroyée en 1995 aux associations de lutte contre l'alcoolisme d'un taux d'évolution permettant de couvrir l'augmentation des charges de fonctionnement des structures qui en dépendent, et de dégager une marge de manoeuvre destinée à intervenir dans les départements où les financements sont très insuffisants par rapport aux besoins. Par ailleurs, un plan de lutte contre l'alcoolisme en cours d'élaboration devrait permettre de conforter l'action des associations qui oeuvrent dans ce domaine, de compléter le dispositif existant, d'élargir et de stabiliser les sources de financement, et de l'intégrer dans un dynamique globale de prévention et de prise en charge.

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