Question de Mme LUC Hélène (Val-de-Marne - CRC) publiée le 01/02/1996

Mme Hélène Luc tient à faire part à M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche de la vive émotion, qu'elle partage avec tous les partenaires de la communauté éducative du Val-de-Marne, après l'annonce des premières mesures de carte scolaire pour la prochaine rentrée scolaire. La situation de ce département illustre ce qui se passe à l'échelon national, avec 450 nouvelles fermetures de classes programmées. Pour le Val-de-Marne, le nombre en est de 76 et, avec la suppression de 35 postes dans le second degré, ce sont autant de dispositions qui, si elles n'étaient pas rapportées, engendreraient des difficultés supplémentaires très sérieuses dans l'accomplissement des missions scolaires. Au lieu de décider des mesures régressives, il faudrait bien au contraire alléger les effectifs des classes surchargées ou trop chargées là où l'échec scolaire est important, garantir partout en maternelle l'accueil dès l'âge de deux ans pour les enfants des familles qui le souhaitent, créer de nouveaux postes, y compris par transformation des heures supplémentaires, et ce dans toutes les fonctions éducatives, afin d'assurer un accueil de qualité, synonyme de sécurité, contribuant à empêcher des actes de violence et de délinquance, et permettant une aide individualisée et la réussite de chacun. Elle lui demande de créer enfin les conditions budgétaires et structurelles permettant la réalisation de ces objectifs, attendus à juste titre par tous les acteurs du système éducatif.

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Réponse du ministère : Recherche publiée le 21/02/1996

Réponse apportée en séance publique le 20/02/1996

Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.

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