Question de M. CASTAING Robert (Gers - SOC) publiée le 18/07/1996

M. Robert Castaing attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à la sécurité sociale sur les additifs alimentaires actuellement autorisés en France. Ayant été informé de source hospitalière sur les dangers de ces additifs, il s'étonne que des produits toxiques ou cancérigènes comme le E 102, E 124, E 330 continuent de faire partie de la composition de boissons, d'aliments solides ou de sucreries de consommation courante. Il demande en conséquence si une concertation en la matière existe avec les équipes de recherche contre le cancer et si leurs avis seront suivis d'effets.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 26/09/1996

Réponse. - L'information qu'évoque l'honorable parlementaire, selon laquelle l'emploi d'additifs toxiques et cancérigènes aurait été autorisé dans les denrées alimentaires, est certainement fondée sur les éléments contenus dans un document se prévalant d'une origine interne à l'hôpital de Villejuif (tract de Villejuif). Son caractère mensonger a fait l'objet d'une enquête judiciaire ainsi que de nombreux démentis, notamment de la part des services du ministère et de l'établissement hospitalier mis en cause. Ces écrits ne s'appuient sur aucune base scientifique sérieuse : ainsi, par exemple, l'E 330 y est désigné comme le plus dangereux des cancérigènes alors qu'il s'agit simplement de l'acide citrique, présent naturellement dans les agrumes. Les additifs alimentaires font l'objet d'une réglementation précise et seuls sont autorisés, après de sévères études et l'avis du Comité scientifique de l'alimentation humaine de Bruxelles, du Conseil supérieur d'hygiène publique de France et de l'Académie nationale de médecine, les additifs qui ne présentent aucun danger pour la santé.

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