Question de Mme OLIN Nelly (Val-d'Oise - RPR) publiée le 06/02/1997

Mme Nelly Olin attire l'attention de M. le ministre du travail et des affaires sociales sur la situation des masseurs-kinésithérapeutes libéraux face à la concurrence des centres de rééducation. Depuis le 1er octobre 1995, les honoraires ont subi un blocage de six ans, ce qui ne permet plus à la kinésithérapie libérale de donner les moyens économiques d'une distribution de soins de qualité, d'entretenir un plateau technique performant et d'assurer une formation continue garantissant la mise à jour des connaissances. Pendant ce temps, les préfets, chaque année, avalisent la réévaluation des prix de journée des centres de rééducation, négociés avec les caisses régionales d'assurance maladie. Il s'avère aujourd'hui que ces centres de distribution de soins ne sont pas conformes à la maîtrise des dépenses de santé que la profession a toutefois fini par accepter. C'est pourquoi elle se considère aujourd'hui comme flouée. Des soins identiques sont en effet payés et remboursés de 3 à 10 fois plus chers en centres de rééducation qu'en cabinet libéral. Aussi, elle lui demande quelles mesures il compte prendre afin de rétablir l'équité entre les kinésitérapeutes libéraux et les centres de rééducation.

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La question est caduque

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