Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 17/04/1997

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à la sécurité sociale sur l'information parue dans le Figaro du 26 mars 1997, page 11 sous-titrée " ces médicaments qui font perdre la vigilance " selon laquelle " les médicaments antihistaminiques qui combattent les allergies provoquent aussi une baisse de l'attention et des réflexes au volant ainsi qu'une diminution des perceptions visuelle ou auditive, ces médicaments font courir aux automobilistes et plus globalement à tous les conducteurs de véhicules ou d'engins un risque d'accident. Les précautions d'emploi figurant sur les notices d'utilisation sont par trop banalisées se contentant de signaler les risques de somnolence chez les conducteurs sans faire de distinction entre les molécules plus ou moins sédatives. " Il lui demande quelle est sa réaction face à cette constatation et s'il envisage de prendre des mesures pour, comme le préconise un médecin du centre d'études et de recherches en médecine du trafic à Annecy " diviser les médicaments en quatre classes en fonction de leur risque sur la conduite. Cela motiverait les médecins à donner des conseils plus adaptés à leurs patients " et " harmoniser les méthodes d'évaluation des effets secondaires car elles ne font l'objet d'aucun cahier des charges et sont laissées à la discrétion des laboratoires pharmaceutiques ".

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La question est caduque

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