Question de M. BÉCOT Michel (Deux-Sèvres - UC) publiée le 22/01/1998

M. Michel Bécot appelle l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur le montant des crédits alloués à la lutte contre l'illétrisme. déclarée priorité nationale par Monsieur le Président de la République, la lutte contre l'illétrisme mobilise sur le terrain un grand nombre d'associations. Concrètement, sur le seul département des Deux-Sèvres, treize associations se sont engagées à éradiquer ce mal, facteur de marginalisation et d'exclusion. Les membres de ces structures souhaitent continuer à accomplir la mission qu'ils se sont donnée avec professionnalisme et persévérance. Cependant, force est de constater que le montant des crédits mis en oeuvre pour mener à bien cette lutte ne prend pas en compte les frais des structures et le coût de l'heure stagiaire, et qu'ils sont en dessous des besoins, ces associations demandent quelles sont les mesures qu'elle entend mettre en oeuvre pour remédier à cette situation.

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Réponse du ministère : Emploi publiée le 11/03/1999

Réponse. - L'enveloppe spécifique du FFPPS des crédits de lutte contre l'illettrisme a connu en 1997 une augmentation de 15 % portant son montant total à 37 MF. Ces crédits, engagés en complément d'autres fonds, sont aujourd'hui à plus de 85 %, déconcentrés en région. Il appartient donc aux correspondants du groupe permanent de lutte contre l'illettrisme nommés par le préfet dans le département et en région, en collaboration avec la DDTEFP et la DRTEFP, d'instruire les dossiers qui leur sont soumis, et d'y apporter des réponses adéquates. D'autre part, il faut rappeller que ces crédits sont des crédits d'impultion. Les associations départementales subventionnées par l'Etat qui contribuent efficacement à lutter contre l'illettrisme, et dont il faut saluer les efforts, pourraient s'ouvrir aujourd'hui à un partenariat plus large, tant sur le plan des acteurs que des financeurs.

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