Question de M. GRUILLOT Georges (Doubs - RPR) publiée le 05/02/1998

M. Georges Gruillot rappelle à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sa question écrite no 4118 parue au Journal officiel du 6 novembre 1997 et lui demande de lui préciser les mesures qu'elle compte énoncer en faveur des demandeurs d'emploi de plus de cinquante-cinq ans qui ayant cotisé moins de quarante ans ne peuvent faire valoir leurs droits en préretraite.

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Réponse du ministère : Emploi publiée le 24/09/1998

Réponse. - Le Gouvernement est particulièrement sensible à la situation des chômeurs âgés bénéficiaires de l'allocation de solidarite spécifique (ASS) ou du revenu minimum d'insertion (RMI) et justifiant d'au moins 160 trimestres d'assurance dans les régimes de base obligatoires d'assurance vieillesse. Ceux-ci doivent pouvoir connaître une amélioration de leur revenu. Une telle mesure répond en effet à un objectif de reconnaissance sociale envers des personnes ayant commencé à pouvoir travailler très jeunes et qui sont sans emploi à un âge où il leur devient particulièrement difficile de retrouver un emploi. Une proposition de loi, votée par le Parlement, est parue au Journal officiel du 18 avril 1998. Elles prévoit que les bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique ou de l'allocation de revenu minimum d'insertion, lorsqu'ils justifient, avant l'âge de soixante ans, d'au moins 160 trimestres validés dans les régimes de base obligatoires d'assurance vieillesse ou de périodes reconnues équivalentes, pourront percevoir une allocation spécifique d'attente. Le montant mensuel de cette allocation sera fixé à 1 750 francs. De plus, le Gouvernement s'est engagé à ce que tout bénéficiaire de l'allocation spécifique d'attente se voie garantir un niveau de ressources mensuelles de 5 000 francs.

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